C’est un reportage diffusé hier, lundi, dans le 20 heures de TF1. Deux envoyés spéciaux de la chaîne, Gilles Parrot et Michel Scott, suivent une patrouille de l’armée américaine en Afghanistan, dans la province de Kandahar. Le sergent Allen dirige les opérations. Gilles Perrot, le cameraman, le suit comme son ombre. Soudain le bruit d’une explosion, et l’image qui se brouille instantanément: le sergent vient de passer sur une mine anti-personnel. On dirait un film de cinéma, des images extraites de “Il faut sauver le soldat Ryan”, de “la Ligne rouge”, de “Full metal jacket”. Mais non, ce sont bien celles d’un reportage. Alors que la terre envahit l’écran, on entend les hurlements du sergent dont on comprend qu’il est horriblement blessé. Gilles Perrot continue de tourner. On l’entend échanger quelques mots avec Michel Scott tandis qu’interviennent les autres soldats. On parle de la morphine qui va être administrée au blessé, on appelle un hélicoptère pour l’évacuer. Puis le journaliste explique que le sergent Allen a les deux jambes arrachés et un bras en lambeaux. Mais il est vivant. Avant même sa diffusion, ce reportage de huit minutes (dont nous vous montrons un extrait), avait bénéficié d’une large publicité. Lundi matin, Laurence Ferrari avait annoncé sur twitter: “ce soir reportage exceptionnel dans le 20 heures aux côtés de forces américaines en Afghanistan. Document signé Michel Scott et Gilles Perrot”.…