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Sébastien JOSSE & Frédéric RIVET sur la WOW Cap Istanbul 2010



Sébastien JOSSE & Frédéric RIVET sur la WOW Cap Istanbul 2010
En sport, quand ça ne va pas, on recommande très fréquemment un retour aux fondamentaux : réussir les gestes simples avant de vouloir tenter ceux plus compliqués, engranger de la confiance dans de petites réussites, essayer de faire bien avant de vouloir faire mieux, tout simplement ! Après leur contre performance lors de la dernière Solitaire du Figaro, c’est ce retour aux fondamentaux qu’invoquent de concert Frédéric Rivet et Sébastien Josse, les deux skippers du Pôle Vendée France. La déception du mois d’août digérée, les deux hommes abordent avec sérénité mais détermination la dernière épreuve du championnat de France de Course au large 2010. Si la Wow Cap Istanbul dont le départ de la première étape sera donné ce dimanche 19 septembre de Hyères, avec son tracé long, magique mais chaotique le long des îles méditerranéennes, risque de donner des migraines à plus d’un figariste, Frédéric et Sébastien préfèrent, eux, l’appréhender comme un remède à leurs petits maux estivaux. Pour les deux hommes, cette dernière épreuve représente en effet une occasion rêvée de se refaire et de terminer en beauté la saison. Sûr en tout cas que l’un comme l’autre navigueront avec en tête ce vieil adage : « le mieux est l’ennemi du bien »…

Sébastien Josse : « Envie de bien finir la saison… »

« La Solitaire ? Complètement oubliée ! Je sais le pourquoi du comment, maintenant charge à moi de changer les choses pour la Cap Istanbul. » Clair, net, précis. Sébastien Josse n’est pas homme à s’étendre en de longues phrases, on le sait. Mais si les mots du skipper du Figaro « Vendée » sont comptés, ils en disent néanmoins long sur son état d’esprit à quelques jours de s’élancer sur cette Wow Cap Istanbul 2010. Jojo reste zen, en toutes circonstances. Et si peut-être au fond de lui, un petit esprit revanchard l’anime, il aborde avant tout la dernière épreuve du championnat de France l’esprit serein et lucide. L’homme avoue bien avoir abandonné ses voiles de la Solitaire pour revenir à celles du début de saison, mais en précisant aussitôt dans un sourire que « C’est avant tout psychologique ! Ce ne sont certainement pas elles qui m’ont fait perdre la Solitaire mais avec les autres au moins j’avais performé ! » L’expérience aidant, Sébastien sait très bien que c’est avant tout dans la tête que se fait la différence… Alors même si lui, le méditerranéen, se dit un peu avantagé par une navigation dans des eaux qu’il connaît bien, il est malgré tout prompt à relativiser ce petit plus : « Mistral, brises thermiques, coup de mistoufle, pétole et prévisions aléatoires, voilà le lot de la navigation en méditerranée ! Moi j’ai grandi ici et même si je ne suis jamais descendu plus bas que la Sicile, je connais. C’est un avantage non pas dans le sens où on le gère mieux, car c’est souvent tout simplement ingérable, mais dans le sens où l’on est moins surpris quand quelque chose vous tombe dessus. Mais malgré tout, ce n’est en rien un avantage déterminant… » Avantagé ou pas, une chose est sûre, Sébastien Josse est impatient d’en découdre et savoure par avance cette dernière épreuve de la saison : « Mer bleue, vent, parcours et paysages magnifiques, concurrence de très haut niveau : tout est réuni pour une magnifique épreuve. Ca donne vraiment envie de bien finir la saison… »


Frédéric Rivet : « Les choses sont claires dans ma tête ! »

Même constant pour le skipper du figaro Bénéteau « Vendée 1 » : Après un mois de repos et de petits travaux sur le bateau après une Solitaire mitigée, Frédéric Rivet se sent serein et bien préparé à quelques jours du départ. « Je suis vraiment en forme, je me sens plutôt bien. J’arrive sur cette Cap Istanbul avec la volonté de faire bien, de faire mieux … un peu aussi, je l’avoue, pour prendre ma revanche… Là je suis clair dans ma tête. Je n’ai pas l’attention de prendre de risque, de me lancer dans des options radicales car le terrain de jeu en méditerranée ne s’y prête pas vraiment … » Sage et lucide, Fred est conscient que ce parcours en Méditerranée, qu’il a parcouru en double en 2007 avec Adrien Hardy lors de la première édition de la Cap Istanbul, ne fera de cadeau à aucun des 27 concurrents engagés. « Je ne suis pas très expérimenté en Méditerranée mais l’exercice s’annonce très intéressant même si difficile. La Cap Istanbul est une course vraiment complexe et exigeante avec de longues étapes dont deux de plus de 500 milles. Et outre les nombreux pièges techniques du au relief et à l’intense trafic dans certaines zones du parcours, il va nous falloir jouer et dompter la météo capricieuse et imprévisible qu’offre généralement la méditerranée. Il faudra être toujours aux aguets, être très vigilant, réactif et donc, pour cela, bien gérer son sommeil ! La Cap Istanbul sera sans aucun doute difficile mais je l’appréhende sereinement. »


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Jeudi 16 Septembre 2010 - 14:20

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