C'est une jeune musicienne parisienne, sollicitée ces dernières années notamment par The National sur boxer, JP Nataf sur Clair. Côté pile, donc, c'est une interprète à la fois polymorphe et entière, qui impose son timbre et sa profondeur aux chansons des autres. Le côté face, celui de la compositrice, se dessine pas à pas.Mademoiselle chante du folk superbe.C'est poétique, reposant, ensorcelant. Seule avec une guitare ou un clavier, la voix de Mina évoque les diverses manières pour une âme d'être hantée. Son premier album, "Taranta", vient de sortir et peut être situé musicalement entre Karen Dalton, Caetano Veloso et Dirty Projectors.
.
La Grande Sophie
Elle a des sonorités de gouaille et de rock dans la voix. La Grande Sophie, c'est un personnage, une "gueule" qui ne laisse pas coi !
Le titre de son dernier album donne d'abord quelques frissons : "La place du fantôme". Pas longtemps. "C'est l'histoire d'une présence. Qui m'a manquée. Que j'ai cherchée. Et qui n'est jamais arrivée", rassure la chanteuse.Dans cet album, la Grande Sophie explore d'autres identités. Elle trouve son équilibre à mi-chemin entre des éléments acoustiques (flûte, saxophone, orgue planant...) et des synthétiseurs analogiques aux sonorités 70-80's, sur fond de rythmiques pop et mélodies toujours aussi claires et inspirées.Ses chansons sont plus introspectives, moins enjouées qu'auparavant. L'artiste se dévoile, sincère, authentique, sensible. Elle révéle ses angoisses, ses blessures, ses espoirs.Mais qu'on se rassure car sous ses airs mélancoliques, la chanteuse a toujours profusion de joie à communiquer à son public.
Aux Atlantes salle des Trois mâts samedi 12 mai à 20h30. Tarifs: 10 euros (jeunes). Réservations : office de tourisme, tél 02 51 96 85 78 , www.ticketnet.fr