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Agriculteurs vendéens : la mobilisation ne faiblit pas



Depuis mardi 23 janvier, les agriculteurs du département de la Vendée FDSEA 85 + Jeunes agriculteurs de Vendée se mobilisent pour exprimer leur ras-le-bol . Une mobilisation qui ne faiblit pas !

Après les annonces du Premier Ministre, ils estiment que le Gouvernement n’a pas apporté toutes les réponses attendues par les agriculteurs et ont décidé par conséquent de poursuivre leur mobilisation et de visualiser les importations qui se sont identifiées à tour de bras sur les points d’action ci-dessous.

Sur Les différents points de manifestation

- Fontenay-le-Comte : blocage de la plateforme U depuis dimanche 17h30
- Challans : filtrage au niveau du rond point Romaziere
- La Verrie : blocage au niveau du péage
- Boufféré : blocage au niveau du péage
- Pouzauges : verification des camions à l'entrée de Fleury michon
- Bournezeau : filtrage au niveau des ronds points
- Sainte-Gemme : filtrage au niveau des ronds points
- La Roche-sur-Yon : filtrage au niveau du rond point Leclerc sud et visites des établissements Leclerc et Lidl
- La Châtaigneraie : filtrage au niveau du rond point de Fleury michon
- Les Herbiers : blocage au niveau du péage
- Les Achards : filtrage au niveau des ronds points sur la zone des Achards puis au rond point des Sables
- Saint-Gilles-Croix-de-Vie : action à venir

Que demandent les agriculteurs vendéens ?

LES PREMIERES MESURES D’URGENCE
I. Des réponses immédiates sur la rémunération
o Assurer un respect absolu des lois EGAlim, par le biais notamment des contrôles renforcés sur tout le territoire et la non-négociation de la MPA.
o Garantir la compensation intégrale pour tous sur le GNR via la mise en place immédiate du Crédit d’impôt et l’intégration dans le prix payé du montant actuellement remboursé
o Paiement de toutes les aides PAC Immédiatement quel que soit les raisons du non-paiement
o Assurer le paiement dans les plus brefs délais de l’ensemble des indemnisations sanitaires et climatiques (MHE, Tuberculose, grippe aviaire, inondations, etc.) dues par l’Etat tout en défiscalisant ces mêmes aides.
o Aider immédiatement les secteurs les plus en crise : viticulture et agriculture biologique
o Faire de l’élevage une grande cause nationale :
▪ Traduction sociale de la mesure sociale Elevage en rendant définitive la déduction
▪ Refus clair des Accord de libre échange
o Rejet d’Ecophyto et moratoire sur les interdictions
II. Le rejet intégral et immédiat de toutes les surtranspositions
o L’application pleine et entière du Varenne de l’eau et une accélération des projets de stockage d’eau.
o Retrait de l’arrêté plan eau de juin 2021, mise en œuvre d’un dispositif plus adapté de la gestion des sécheresses, sécurisation des prélèvements d’eau (Autorisations Uniques Pluriannuelles).
o Le curage des cours d’eau pour prévenir les inondations.
o Refus du zonage « Zones Humides » présenté par le MTE qui couvrent 30 % de la SAU
o Rejet en bloc des ZNT

Les mesures législatives
De la simplification
o Afficher la pause normative et le chantier de réduction des normes
▪ Sécurisation de tous les projets : limiter les recours et les durées d’instruction
o Placer l’action de l’OFB sous l’autorité des Préfets et désarmer les agents de l’OFB et inscrire leurs interventions sous le signe de la pédagogie
o Revenir sur la non-régression du droit de l’environnement
De la compétitivité
o Placer l’ANSES sous l’autorité politique
o Mise en place d’une exonération sur le modèle TODE pour tous les contrats en production agricole
o Arrêter les surtranspositions et permettre une harmonisation des normes au niveau européen.

Les raisons de la mobilisation

1. Il faut que nos concitoyens comprennent que l'agriculture est une pépite que la France est en train d’être dilapidée. Les agriculteurs traversent une vraie crise morale et une crise de confiance. Il faut en sortir !
2. Nous sommes déterminés, il ne va pas falloir des grandes phrases mais des mesures concrètes. Laissez-nous produire !
3. Nous demandons de baisser les charges qui pèsent sur l'agriculture. Nous subissons des distorsions de concurrence sur la partie sociale, les normes, la fiscalité qui favorisent les importations au détriment des prix et de la qualité de nos productions.
4. Les agriculteurs ne veulent plus être ce maillon faible où la grande distribution dicte sa loi. Il est indispensable que la loi egalim soit appliquée pour permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier et pour réussir le renouvellement des générations
en agriculture.


Lundi 29 Janvier 2024 - 11:59

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