Yves Auvinet (Président du Vendée Globe)
Ça a changé beaucoup de choses, terminer le Vendée Globe. Finir, c’est déjà une victoire. La deuxième était d’avoir un partenaire, qui m’a fait confiance ainsi qu’à mon équipe. Et, au fil de la course, les ambitions sont venues. Je ne me suis jamais dit que je tenais la victoire : il y avait tellement de rebondissements ! Il n’y a qu’une fois la ligne d’arrivée franchie que j’ai su que je la tenais. J’ai envie de retourner sur l’eau, mais sur le Vendée Globe ? Je ne sais pas encore, on verra.
Yannick Bestaven (Maître CoQ IV)
C’est le dernier événement de cette édition ! Ça fait quelque chose de revoir le chenal, le port, la ligne d’arrivée… Je n’avais passé que 20 jours en mer, j’ai découvert beaucoup de choses, on fait tout pour que ce soit une course, et le moins possible une aventure, mais il n’y a rien à faire : l’aventure vient se greffer dessus.
Charlie Dalin (Apivia)
C’est sûr que la notion de dépassement de soi est très forte en voile, entre l’eau et l’air. Quand on se retrouve quelques semaines plus tard, tout le monde a une belle histoire à raconter. Le Vendée Globe tire la compétition à la voile vers le haut.
Louis Burton (Bureau Vallée 2)
Le Vendée Globe est plus qu’une course. Entre nous, il y a des liens plus forts entre humains qu’entre concurrents.
Boris Herrmann (Seaexplorer – Yacht Club de Monaco)
Je ne vais pas garder la découpe de mon foil comme l’image de mon tour du monde, mais plutôt formidable bataille sportive, une bataille avec soi-même, et avec les éléments. Et puis la formidable aventure technique, et le défi sociétal qu’on a porté dans les voiles. Tout ça fait un Vendée Globe.
Thomas Ruyant (LinkedOut)
C’est une émotion forte ! La première chose que j’ai faite ce matin en arrivant ici, c’est de passer voir la sortie du chenal. Tout repasse dans la tête. On a eu la chance de vivre quelque chose d’intense en émotions, d’exceptionnel. J’ai fait plein de rencontres, et c’est aussi la richesse d’une manifestation comme ça. Ce qui nous unit : les mêmes émotions, les mêmes difficultés.
Giancarlo Pedote (Prysmian Group)
Ce Vendée Globe est tellement intense que j’ai eu l’impression de vivre dans une autre dimension. Revenir ici réactive toutes ces belles émotions. C’est sympa de retrouver le visage de tous ceux avec qui j’ai partagé cette aventure. Et je reviens en tant que finisher, oui, j’avais tellement à cœur de revenir au bout de l’histoire !
Stéphane Le Diraison (Time for Oceans)
J’ai eu l’impression qu’il me manquait quelques fils qui se touchaient, c’est quelque chose, une arrivée après trois mois de mer, je n’étais pas prête. C’est un moment très joyeux, ça a fait beaucoup d’émotions pour mon petit cerveau, j’ai encore du mal à imaginer que ça a eu lieu.
Clarisse Crémer (Banque Populaire X)
J’ai tout vécu, je suis passé par toutes les émotions, on redécouvre que ça ne se passe pas toujours comme prévu. J’ai eu raison de repartir après avoir beaucoup réfléchi, parce que j’ai vécu une aventure incroyable.
Jérémie Beyou (Charal)
Comme c’était ma deuxième édition, j’ai pu plus profiter de ce qui m’a entouré. Les circonstances de la vie font que j’ai profité de ma passion sur le Vendée Globe avant de retrouver très vite ma vie professionnelle (Didac est pompier à Barcelone), c’est comme ça, la vie est comme ça.
Didac Costa (One Planet One Ocean)
J’avais très envie de boucler ce tour du monde pour mon initiateur, Yukoh Tada, mais aussi pour tous les Japonais. Je dois continuer à faire de la course au large pour eux aussi et leur ouvrir cet avenir.
Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One)
On a tous vécu une histoire différente. Je ne retiens pas mon arrivée, mais ce qui s’est passé dans les mers du sud, les trois caps… C’est une très longue histoire qui ne peut se résumer à un fait.
Isabelle Joschke (MACSF)
Je suis à la fois très frustrée de ne pas avoir terminé, et très fière. Être repartie, c’est une victoire pour moi. J’ai pu repartir grâce à mon équipe. Et j’ai relativisé, je courais pour sauver la vie d’enfants qui n’ont pas choisi d’être malades de vivre dans un pays où ils ne peuvent pas être soignés. J’ai mis le clignotant à gauche et j’ai fini mon tour du monde.
Sam Davies (Initiatives-Cœur)
Ce n’est pas facile de rebondir, mais j’ai déjà connu ça, il y a toujours une marge de progression et d’apprentissage. Il faut continuer à sourire et travailler. Ce qui m’est arrivé, comparé à Kevin Escoffier et Jean Le Cam, ça met les choses en perspective. J’étais heureux d’arriver à terre. La suite ? Ce n’est pas encore décidé. On a l’impression que le Vendée Globe croît et devient plus international, c’est beau de voir que le monde regarde ce joyau de la couronne française.
Alex Thomson (HUGO BOSS)