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Le 28 février, la tempête Xynthia avait fait 53 morts, principalement sur le littoral atlantique, et endommagé quelque 4.000 maisons. Depuis des semaines, les habitants attendent les décisions sur les zones jugées d'"extrême danger" dans les régions ravagées. Elles étaient annoncées pour jeudi. Elles ont finalement été révélées ce mercredi. Un total de 1.393 logements -798 en Vendée et 595 en Charente-Maritime- situés en zones jugées d'"extrême danger" seront détruits, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. Il a précisé lors du compte rendu du conseil des ministres que ces habitations étaient situées dans des zones dites "zones noires" qui devront retourner à l'état naturel. Dans le détail, 3 secteurs sont concernés en Vendée et 10 en Charente-Maritime. Les préfets des deux départements concernés devaient en détailler les contours mercredi après-midi devant les maires des communes de ces zones. Les propriétaires sinistrés devront attendre jeudi pour savoir si leur maison sera ou non détruite, les autorités ayant prévu de les informer lors de réunions publiques.
Procédures d'acquisitions ou d'expropriations
Les biens immobiliers qui devront être détruits feront l'objet de procédures d'acquisitions à l'amiable par l'Etat ou, à défaut, d'expropriations. "Cette procédure ne sera menée que si elle est nécessaire et garantit le respect des droits et des intérêts des propriétaires", a précisé Luc Chatel. "Les personnes qui devront être relogées bénéficieront d'un accompagnement personnalisé sur lequel le président de la République et le Premier ministre ont insisté", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a souligné en conseil des ministres qu'il était du "devoir du gouvernement de ne pas laisser se réinstaller des personnes qui seraient à la merci d'une nouvelle catastrophe", a-t-il encore indiqué.
En plus des zones noires, le gouvernement a établi dans les mêmes départements une cartographie de zones dites "jaunes" exposées à des risques mais qui peuvent être protégées. Elles devront faire l'objet d'un programme de protection sur la base de systèmes d'alerte et d'évacuation ou de protections techniques sur les bâtiments.
Cette nouvelle cartographie des zones à risque ainsi que les mesures d'indemnisation et de relogement prévues pour les propriétaires qui ne pourront plus habiter sur les lieux ont été présentées mercredi matin lors d'une réunion à huis clos avec le préfet de Vendée aux conseillers municipaux de l'Aiguillon-sur-Mer. Réunion de deux heures à l'issue de laquelle le maire de la ville s'est déclaré "pas content du tout, tandis que les autres élus sortaient sans un mot de la mairie, le visage fermé. Le maire de l'Aiguillon a précisé que sa colère ne concernait pas les mesures d'indemnisation. A l'Aiguillon-sur-Mer, 233 maisons ont été classées temporairement ou définitivement inhabitables et 334 à la Faute-sur-mer, commune voisine qui a connu le plus grand nombre de morts sur les 53 victimes de la tempête.
Procédures d'acquisitions ou d'expropriations
Les biens immobiliers qui devront être détruits feront l'objet de procédures d'acquisitions à l'amiable par l'Etat ou, à défaut, d'expropriations. "Cette procédure ne sera menée que si elle est nécessaire et garantit le respect des droits et des intérêts des propriétaires", a précisé Luc Chatel. "Les personnes qui devront être relogées bénéficieront d'un accompagnement personnalisé sur lequel le président de la République et le Premier ministre ont insisté", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a souligné en conseil des ministres qu'il était du "devoir du gouvernement de ne pas laisser se réinstaller des personnes qui seraient à la merci d'une nouvelle catastrophe", a-t-il encore indiqué.
En plus des zones noires, le gouvernement a établi dans les mêmes départements une cartographie de zones dites "jaunes" exposées à des risques mais qui peuvent être protégées. Elles devront faire l'objet d'un programme de protection sur la base de systèmes d'alerte et d'évacuation ou de protections techniques sur les bâtiments.
Cette nouvelle cartographie des zones à risque ainsi que les mesures d'indemnisation et de relogement prévues pour les propriétaires qui ne pourront plus habiter sur les lieux ont été présentées mercredi matin lors d'une réunion à huis clos avec le préfet de Vendée aux conseillers municipaux de l'Aiguillon-sur-Mer. Réunion de deux heures à l'issue de laquelle le maire de la ville s'est déclaré "pas content du tout, tandis que les autres élus sortaient sans un mot de la mairie, le visage fermé. Le maire de l'Aiguillon a précisé que sa colère ne concernait pas les mesures d'indemnisation. A l'Aiguillon-sur-Mer, 233 maisons ont été classées temporairement ou définitivement inhabitables et 334 à la Faute-sur-mer, commune voisine qui a connu le plus grand nombre de morts sur les 53 victimes de la tempête.