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Telecom Italia poursuit sa marche en avant. A plus de 12 nœuds de moyenne, inlassablement, Giovanni Soldini et Karine Fauconnier creusent l’écart sur leurs poursuivants



Telecom Italia poursuit sa marche en avant. A plus de 12 nœuds de moyenne, inlassablement, Giovanni Soldini et Karine Fauconnier creusent l’écart sur leurs poursuivants
Adieu l’Espagne, bonjour le large. Sur la route des Açores, la flotte file à vive allure sous spinnaker, sous un soleil retrouvé. Portés par un flux de nord soutenu, les tandems enquillent les milles à plus de dix nœuds de moyenne. Des conditions idéales pour tout coureur d’océan : une température estivale, du vent et le bateau qui surfe sur la vague… Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes sans les petits pépins qui affectent une bonne part de la flotte et sans ce diable de tandem franco-italien qui semble naviguer sur autre planète.

Telecom Italia poursuit sa marche en avant. A plus de 12 nœuds de moyenne, inlassablement, Giovanni Soldini et Karine Fauconnier creusent l’écart sur leurs poursuivants. Calés sur une route relativement sud, le duo bénéficie d’un régime de vent plus soutenu que les tenants de l’option nord : visiblement l’alchimie fonctionne entre les deux navigateurs qui n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ensemble, ils avaient déjà survolé la Transmanche au mois de juin. Mais on imagine que pour leurs poursuivants, la pilule est parfois difficile à avaler. Faute de grives, on mange des merles : dans leurs messages de la nuit, tous mettent en avant le plaisir de profiter au maximum du potentiel du bateau, de compter les milles qui défilent et qui les rapprochent un peu plus chaque jour de l’escale açorienne. L’essentiel est de profiter de l’instant présent de laisser partir le bateau sur la vague, d’accompagner à la manivelle de winch le spi quand il menace de déventer dans un surf, de sentir le moment où le bateau décélère pour ouvrir à nouveau la voile… A ce rythme, les heures passent vite.


Néanmoins, ce petit jeu de manivelle a ses contreparties : les informations que transmettent les navigateurs en témoignent. Nombreux sont ceux qui ont à déplorer le bris d’une poulie, la déchirure d’un spinnaker, un souci de barre. Ces hautes vitesses sont grisantes mais elles sont éprouvantes pour le matériel. Entreprendre en coopérative a vu ainsi son grand spinnaker littéralement exploser malgré une réparation de fortune faite dans les règles de l’art. D’autres témoignent aussi de petits bobos tel Groupe Sofinco, victime d’une déchirure de spi ou bien encore CG Mer qui a dû changer une de ses barres. Ceux qui sont épargnés jusque là goutent leur plaisir de sentir le bateau vibrer quand il part en survitesse, d’écouter le chant des safrans, même si le stress de la « sortie de route » n’épargne personne. Dans ces moments-là, il faut aussi savoir rester lucide et connaître les limites du bateau, du matériel et de l’équipage. Une recette que le duo de Telecom Italia maitrise jusque-là à la perfection.

Pierre-Yves Chatelain (Destination Calais)

« Nuit rapide chez nous, nous sommes sous spi lourd depuis hier soir et avec 20 à 27 nœuds de nord on ne s'ennuie pas ! On est sous la route mais pour le moment c'est bon, on réfléchit pour la suite. Du soleil et des nuages, gros et noirs, les safrans qui vibrent à certaines vitesses, c'est un vrai concert en permanence!!! Tout va bien à bord.»

Marc Joly (Voiles sans frontière)
« Tout va bien à bord, ça a allumé sur la houle toute la nuit, sympa ces bateaux ! Et pourtant la soirée d'hier avait mal commencé après un passage du cap Finisterre délicat et une filière dans la quille qui m'a valu un plouf du soir pour démêler le bazar. Au total les camarades de jeu sont partis devant, mais là on bosse pour recoller. »



Classement au 8 juillet à 14h (TU+2)
1 – ITA 55 Telecom Italia (Giovanni Soldini – Karine Fauconnier) à 698 milles de l’arrivée

2 – GBR 42 Keysource (Paul Worswick – Mike West) à 34 milles

3 – BEL 81 Zed 4 (Gérald Bibot – Didier Le Vourc’h) à 38 milles

4 – GBR 43 Palanad II (Nicholas Brennan- Oliver Bond) à 39 milles

5 – ESP 65 Tales (Gonzalo Botin – Alvaro Lopez-Doriga) à 43 milles

6 - FRA 64 CG Mer (Wilfrid Clerton – Loïc Lehelley) à 43 milles

7 – FRA 68 PLAN Les enfants changeront le monde (Denis Lazat – Rémi Aubrun) à 44 milles

8 – GER 53 Tzu-Hang (Strauss – Burger) à 52 milles

9 – ITA 69 Courrier de l’Odet (David Consorte – Arnaud Aubry) à 55 milles

10 – FRA 60 Groupe Partouche (Coatnoan – Figué) – Lehelley) à 55 milles

Classement au 8 juillet à 14h (TU+2)

1 – ITA 55 Telecom Italia (Giovanni Soldini – Karine Fauconnier) à 698 milles de l’arrivée

2 – GBR 42 Keysource (Paul Worswick – Mike West) à 34 milles

3 – BEL 81 Zed 4 (Gérald Bibot – Didier Le Vourc’h) à 38 milles

4 – GBR 43 Palanad II (Nicholas Brennan- Oliver Bond) à 39 milles

5 – ESP 65 Tales (Gonzalo Botin – Alvaro Lopez-Doriga) à 43 milles

6 - FRA 64 CG Mer (Wilfrid Clerton – Loïc Lehelley) à 43 milles

7 – FRA 68 PLAN Les enfants changeront le monde (Denis Lazat – Rémi Aubrun) à 44 milles

8 – GER 53 Tzu-Hang (Strauss – Burger) à 52 milles

9 – ITA 69 Courrier de l’Odet (David Consorte – Arnaud Aubry) à 55 milles

10 – FRA 60 Groupe Partouche (Coatnoan – Figué) – Lehelley) à 55 milles

Mercredi 8 Juillet 2009 - 23:01
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