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On a donc obligé les distributeurs à acheter plus cher, beaucoup plus cher : de 30 à 40% plus cher.
Tout le monde dans la sphère économique a trouvé ça normal, du fournisseur aux hommes et femmes politiques...
Et puis voilà. L'huile de tournesol est progressivement revenue dans les rayons.
Pourtant, il n'y a pas eu encore de nouvelles récoltes. Ni au Canada, ni en France, ni en Ukraine. Et, en tout cas, aucun industriel n'a eu le temps de fabriquer de l'huile nouvelle avec de nouveaux grains. Voilà, voilà...
Je n'ai jamais parlé de "profiteurs de guerre", je ne cherche pas la polémique, ni avec nos fournisseurs ni avec aucun parlementaire ! Mais n'en déplaise à certains politiques ou industriels, à partir du moment où l'on exige de nous, commerçants, chez nous, dans nos enseignes, d'augmenter les prix, ce serait bien que les "défenseurs de l'intérêt public" se posent la question de la nécessaire "transparence" prévue par la loi, et de la spéculation.
Et quand, dans ces conditions opaques, des professionnels du secteur privé plaident pour un chèque alimentaire payé sur fonds publics pour compenser les hausses de prix, on doit - me semble-t-il - se poser la question de la moralité de cette histoire. J'ai tort ?