Éleveur.se.s de chèvres, un métier d’avenir pour les jeunes générations
Parmi les éleveurs du numéro 1 du marché des fromages de chèvre et de l’ultra-frais de chèvre, 43% ont moins de 50 ans avec une moyenne d’âge de 44 ans. Seuls 12% ont plus de 60 ans, contre 31% des agriculteurs toutes filières confondues1
.
Dans notre coopérative, transmettre la passion d’éleveurs caprins aux nouvelles générations, pour qu’elle se perpétue et se développe, est une vocation. C’est pourquoi, il est important de donner envie aux jeunes de s’installer en leur
offrant des perspectives. C’est dans ce cadre, qu’au travers de sa marque Soignon, notre coopérative a lancé un plan
d’aide aux nouveaux éleveurs en 2016 et actualisé en 2023. Il consiste à faciliter la transmission des élevages de ceux qui partent à la retraite et à accompagner les nouveaux dans leur installation. Ainsi, en moyenne 24 nouveaux éleveurs
se sont installés par an depuis la création de ce plan d’aide. Des chiffres prometteurs qui montrent l’attractivité d’un métier plein d’avenir et valorisant pour pérenniser la production française.
L’élevage de chèvre attire notamment les femmes
La filière caprine est la filière la plus féminisée du monde agricole avec 30% d’éleveuses,contre 19% pour les autres filières2
.
Témoignage d’Amélie, éleveuse de chèvre à Rocheservière (Vendée)qui a opté pour ce métier lors d’une reconversion professionnelle :
« Après 15 ans passés dans un salon de coiffure, l’envie de revenir à la ferme familiale a été la plus forte. J’ai voulu poursuivre la voie tracée par mes parents qui étaient éleveurs de vaches laitières mais en changeant de filière… La chèvre est un animal que j’apprécie et que je connaissais puisque nous en avions toujours eu à la ferme. J’ai donc suivi une formation spécifique avant de rénover la ferme pour l’adapter à leur élevage. J’ai commencé à faire du lait en janvier 2019. Aujourd’hui, nous sommes trois, ma mère, un jeune homme de 24 ans et moi, à nous occuper d’une exploitation de 450 chèvres. Tous les trois jours, un camion de laiterie SOIGNON vient collecter leur lait. Les chèvres sont des animaux fragiles. Il faut en prendre soin, être rigoureux, les surveiller et savoir les observer, c’est ce qui me plait dans ce métier. Ce sont aussi des animaux très attachants et j’aime être à leurs côtés. Pour moi, faire partie d’une coopérative est rassurant. J’ai beaucoup appris et je continue d’apprendre de la coopérative Agrial. Financièrement,
c’est aussi un précieux soutien pour les jeunes. Aujourd’hui, je ne regrette pas une seconde cette reconversion qui me permet de préserver une ferme qui existe depuis quatre générations. »
Chez SOIGNON, la belle mobilisation des éleveurs engagés pour la marque prouve aujourd’hui le dynamisme d’une filière vertueuse. Côté amont, les éleveurs possèdent une garantie de débouché pour leur production laitière. Côté aval, la demande en produits SOIGNON ne cesse d’augmenter avec + de 2 bûches Sainte-Maure SOIGNON
vendues toutes les minutes en France. SOIGNON est également un acteur majeur de l’économie locale avec 1400 emplois directs assurés par leurs activités dans 19 départements de France
L’insertion des personnes en situation de handicap dans la filière caprine
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Pour favoriser l’insertion de personnes en situation de handicap, Soignon travaille en collaboration avec LADAPT pour sensibiliser les éleveurs à leur embauche. Les fermes peuvent accueillir des apprentis et des travailleurs en situation de handicap qui ont leur place dans le métier