Le skipper s'est échappé quelques jours en Australie, laissant à son frère Jean-Guillem le soin de convoyer le 60 pieds jusqu'aux Sables-d'Olonne. Parti tardivement de sa base toulonnaise, l'équipage a mis deux semaines pour rejoindre le ponton du Vendée Globe.
« Sébastien Destremau avait une dérogation jusqu'à 23 heures ce lundi soir pour arriver. Il est donc dans les temps », a souligné Jacques Caraës, le Directeur de Course du Vendée Globe. « Je suis très content de voir le bateau à bon port à l'issue d'un convoyage qui n'a pas été de tout repos. L'équipage a subi des vents très forts dans le Gascogne ce qui est plutôt une bonne chose car le nouveau mât avait besoin de prouver sa résistance. »
Si les 29 machines du huitième Vendée Globe sont toutes là, les skippers profitent pour la plupart de quelques jours sans obligations officielles pour se ressourcer, prendre un peu de recul ou profiter de la famille, avant d'entamer une dernière semaine de folie médiatique aux Sables d'Olonne, suivie par trois mois de solitude autour du monde…