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Si le gouvernement a su prendre ses responsabilités en faisant le choix d'abandonner le projet d'aéroport et de préserver les terres agricoles, nous ne pouvons accepter les évacuations et destructions violentes en cours depuis le début de la semaine.
Alors que les États Généraux de l'Alimentation ont fait l'objet d'une communication importante, que de nombreux acteurs politiques affichent leur volonté d'aider au renouvellement des générations agricoles et de soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement, les actions menées vont à l'encontre complète des préoccupations affichées.
Parmi les lieux détruits, on compte par exemple le site des "100 noms", habité depuis 5 ans, support d'un projet agricole autour de l'élevage ovin porté par un jeune ingénieur agronome et déclaré à la Chambre d'Agriculture de Loire-Atlantique. En s'attaquant à ce lieu et à d'autres, les forces de l'ordre portent atteinte à la démocratie et aux promesses faites à ceux qui ont eu le courage de s'opposer et de travailler à la mise en place d'expériences paysannes alternatives et riches.
Plus largement, la ZAD de Notre Dame des Landes est, depuis de nombreuses années, un lieu d'innovation où coexistent des initiatives paysannes, culturelles, artisanales. Cela participe aussi au décloisonnement nécessaire de l'agriculture, pour des territoires ruraux vivants, solidaires et dynamiques.
Nous demandons l'arrêt des destructions et évacuations en cours.