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A l'UMP ce n'est plus la crise mais le cirque alors que la Saint Nicolas approche



A l'UMP ce n'est plus la crise  mais le cirque alors que la Saint Nicolas approche
Bruno Le Maire, chef des «non alignés» à l'UMP, a estimé jeudi matin sur Europe 1 que François Fillon et Jean-François Copé devaient «mettre leurs intérêts personnels derrière eux», faute de quoi, «on (les élus UMP, NDLR) sera tous cuits si ça continue».
Alors que François Fillon prévoit de faire entrer son groupe parlementaire, le R-UMP, à l'Assemblée mardi prochain, Jean-François Copé reste inflexible: il est le
Ce psychodrame est très nocif pour l'image du principal parti d'opposition. De nombreux adhérents ont déjà déchiré leur carte de l'UMP, tandis que le parti de Jean-Louis Borloo, l'UDI, et le Front national annoncent enregistrer un nombre d'inscriptions records. Pendant ce temps, le Parti socialiste au pouvoir, face à une opposition convalescente et tournée sur ses querelles intestines, dispose d'une marge de manoeuvre dont François Hollande n'aurait jamais osé rêver.

Suivez les événements de la journée, minute par minute.

9h40. Pour David Douillet, Copé et Fillon «sont sourds». «Tous les deux sont sourds. Comment voulez-vous être entendu par ces deux personnalités aux égos démesurés?, s'est demandé l'ancien judoka, député UMP des Yvelines, à propos de la crise à la tête de l'UMP sur BFM TV. «Le moyen de pression c’est les militants. Aujourd’hui aucun des deux n’a de légitimité, il faut qu’ils la gagnent, qu’ils la retrouvent, ils l’ont perdu totalement.» «Ce qu’il va se passer si jamais ils restent sourds c’est que leur carrière politique va s’arrêter» a-t-il ajouté. «On est plusieurs à se battre pour que la droite reste unie. On y croit. Pendant ce temps-là le gouvernement part dans des dérives».

8 h 45. «L'UMP c'est terminé», déclare Marine Le Pen. Invitée sur France Inter, Marine Le Pen, la Présidente du Front National est catégorique sur la crise qui déchire l'UMP depuis onze jours: «l'UMP c'est terminé». Marine Le Pen «veut y voir une opportunité pour couper les branches mortes de la politique française. Il faut recomposer une nouvelle politique économique et sociale et le leader incontesté c'est le FN.» Elle poursuit: «C'est le moment ou jamais… Je ne vois pas comment les blessures profondes à l'UMP vont pouvoir guérir. Cela prendra des mois, des années pour s'en remettre. Même Nicolas Sarkozy n'est pas capable de rétablir l'ordre à l'UMP.» La Présidente du Front National évoque également des arrivées en masse d'anciens militants de l'UMP au FN: «Nous avons multiplié par trois nos adhésions habituelles lors des premiers jours de la crise de l'UMP et par cinq ces derniers jours.»

8h35. Chirac ne s'en mélera pas. L'ex-président de la République Jacques Chirac, n'interviendra pas dans la guerre des tranchées à l'UMP, a affirmé jeudi son ami et proche Jean-Louis Debré, qui dînera avec lui ce soir pour fêter ses 80 ans.
Interrogé par Europe 1 sur une éventuelle intervention de M. Chirac dans le psychodrame au sein du parti qu'il a fondé en 2002, le président du Conseil constitutionnel a tranché: «Sûrement pas !»
«Il s'intéresse beaucoup à la France, à la politique française non (...) Il a suivi avec grande attention l'élection présidentielle, les élections législatives, il s'intéresse à ça, mais la vie politique aujourd'hui ne l'intéresse pas».

8h30. Bruno Le Maire: «on sera tous cuits si ça continue». Le chef de file des non alignés à l'UMP, un groupe informel rassemblant 71 députés, regrette les turpitudes que traverse actuellement son parti. Sur Europe 1 il juge que «ce duel fratricide va conduire à l'éclatement de notre mouvement». Mais plus grave encore selon lui, «c'est la qualité de notre travail politique qui est en cause. ces derniers jours, j'ai eu honte à l'Assemblée, quand j'ai vu que nos 190 députés n'ont pas été capables de s'opposer aux projets du gouvernement socialiste».
Pour résoudre la crise, il pense que «chacun fasse un pas vers l'autre: que Copé accepte la mise en place d'une nouvelle commission, qui décidera s'il y a lieu ou non de refaire un vote et que Fillon renonce à la création de son groupe».
Un point essentiel pour l'ancien ministre de l'Agriculture, sans quoi «on sera tous cuits si ça continue. C'est une question d'intérêt général. Si l'UMP se divise en deux groupes, nous serons la risée de l'Assemblée nationale. Nous ne pouvons pas faire le cadeau de nos divisions à la majorité socialiste».
Interrogé sur la possibilité d'un nouveau vote, défendue notamment par Nathalie Kosciusko-Morizet, il estime qu'il «faudra nécessairement retourner devant les électeurs».


Le Maire : "Nous sommes tous cuits si ça continue" par Europe1fr

8h25. La crise à l'UMP booste le FN. Marion Maréchal Le Pen, députée FN du Vaucluse, a assuré jeudi sur LCI qu'il y avait, avec la crise à l'UMP, une «explosion» des adhésions à son parti, au nombre de «600 par jour».
Interrogée sur les déchirements au sein du principal parti d'opposition, la benjamine de l'Assemble nationale les a jugé «inévitables», eu égard à «une fracture idéologique et une fracture des ego». «Ce n'est plus tenable», a-t-elle dit.
C'est aussi ce que pensent les Français. 38% des personnes interrogées étant de cet avis selon un sondage de l'institut CSA pour BFMTV publié jeudi. Interrogés pour savoir «à qui profite le plus la crise que traverse aujourd'hui l'UMP», 38% des répondants ont mentionné le FN, 20% l'UDI de Jean-Louis Borloo, 17% le Parti socialiste. 25% des personnes interrogées sont sans opinion.


Jeudi 29 Novembre 2012
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