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Jacques Chirac condamné dans l'affaire des emplois fictifs



Jacques Chirac condamné dans l'affaire des emplois fictifs
La justice a pour la première fois jeudi condamné un ancien président de la République, infligeant deux ans de prison avec sursis à Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.Les faits remontent aux années 1990, quand M. Chirac était maire de Paris. Il a été déclaré coupable de "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt", pour 19 des 28 emplois pour lesquels il était poursuivi."Jacques Chirac a manqué à l'obligation de probité qui pèse sur les personnes publiques chargées de la gestion des fonds ou des biens qui leur sont confiés, cela au mépris de l'intérêt général des Parisiens", a jugé le tribunal correctionnel de Paris.L'ex-édile "a engagé les fonds de la ville de Paris pour un montant total d'environ 1,4 million d'euros", a-t-il ajouté.Le parquet avait requis la relaxe de l'ancien président et de ses neuf coprévenus.Pour fixer la peine de l'ex-chef de l'Etat, le tribunal a tenu compte de "l'ancienneté des faits", "l'absence d'enrichissement personnel", "l'indemnisation de la ville de Paris par l'UMP et Jacques Chirac", "l'âge et l'état de santé" de l'ex-président, ainsi que des "éminentes responsabilités" qu'il a exercées pendant ses 12 ans passés à l'Elysée.L'ex-chef de l'Etat était absent à la lecture du jugement, comme il l'avait été durant tout le procès, du 5 au 23 septembre, excusé par un rapport médical faisant état de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles".Seuls deux des neuf autres prévenus ont été relaxés: l'ancien directeur de cabinet Michel Roussin, et Pierre Boué, un proche des milieux sportifs.Une dispense de peine a été accordée à l'ex-secrétaire général de FO Marc Blondel, les six autres écopant de peines comprises entre deux et quatre mois de prison avec sursis.M. Chirac encourait dix ans de prison et 150.000 euros d'amende. Sa fille adoptive Anh Dao Traxel, seule membre de sa famille présente, a estimé que la décision du tribunal était "trop, trop sévère pour lui".L'association anti-corruption Anticor a parlé d'une "décision historique et extrêmement importante pour l'avenir de la démocratie", par la voix de son avocat Me Jérôme Karsenti.Saluée par la gauche comme un "bon signe pour la démocratie française", sa condamnation a été perçue à droite comme sévère, "surprenant" et "tardif", ses amis politiques espérant qu'elle ne viendra pas ternir son image d'homme d'Etat.

Samedi 17 Décembre 2011
Les casseroles des politiques


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