Les agents pathogènes responsables de cette catastrophe-plus du tiers d’une classe d’âge ostréicole du pays, environ 7 milliards de victimes- ont pour nom le « ostreid herpes virus » d’un côté et « vibrio splendidus » de l’autre. En fait, les chercheurs de l’Ifremer estiment que ce virus et cette bactérie se trouvent dans les coquillages depuis des millions d’années, mais n’ont pu être identifiés qu’au début des années 90.
Et la présence d’un seul de ces deux facteurs suffit à provoquer la mort prématurée des jeunes huîtres, mais la douceur de l’hiver dernier a favorisé le développement du virus et de la bactérie, alors que les coquillages se trouvaient en période de reproduction avec des défenses immunitaires affaiblies.
Sur le plan économique, les ostréiculteurs s’inquiètent de savoir si des phénomènes de ce type sont susceptibles de se reproduire en raison du réchauffement climatique, et souhaitent bien évidemment que les pouvoirs publics tiennent compte du préjudice subi par la filière en ce début d’été.
Une réunion est d’ailleurs prévue à cette intention au ministère de l’Agriculture et de la Pêche le 21 août prochain pour évaluer l’impact économique de cette disparition prématurée des naissins.
04/08/2008 - 08h00 - © Littoral info