Les points soulevés par la FEVE

La grande majorité des personnes, invitées pour l’inauguration, garent leurs voitures sur le parking tout proche, route d’Aizenay, du siège vendéen du Crédit Agricole. Avant de pénétrer dans l’enceinte de Trivalis, elles doivent obligatoirement passer devant une délégation de la Fédération éco-citoyenne de la Vendée (FEVE).
Les dix militants de la FEVE présents distribuent un tract, intitulé « Trivalis inaugure, l’environnement trinque ! ». Sur ce tract d’une page, distribuée par cette association à but non lucratif, on peut notamment lire : « La FEVE dénonce les agapes…à l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège social. L’argent public est facilement engagé pour édifier des bâtiments somptuaires, décidées à assurer le confort d’une minorité de décideurs. Cet argent fait par contre cruellement défaut pour dépolluer les sols vendéens, souillés par les épandages d’un soit-disant compost d’ordures ménagères, produits depuis plusieurs années par des usines, générées par le syndicat Trivalis ».
Quelques lignes plus loin, la FEVE demande « avec insistance l’arrêt de ces épandages et la dépollution des sites ainsi polluées ». Selon l’association en effet, « ce compost industriel…, composé de matières brutes, de polluants et de plastiques » peut engendrer « lors des épandages des craintes de pollution des sols, des cours d’eau avoisinants… ».
Toujours dans le tract, quelques lignes plus loin, la FEVE déplore que Trivalis « puisse persévérer dans l’erreur en programmant la construction de nouvelles usines, désormais appelées TMB. Comment ces usines miracles pourraient-elles parvenir à faire mystérieusement disparaître les molécules chimiques, contenues dans les ordures ménagères de toute nature, non triées, grossièrement déchiquetées et mélangées pendant trois à cinq jours sans arrêt sur des tapis roulants ? ».
Les dix militants de la FEVE présents distribuent un tract, intitulé « Trivalis inaugure, l’environnement trinque ! ». Sur ce tract d’une page, distribuée par cette association à but non lucratif, on peut notamment lire : « La FEVE dénonce les agapes…à l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège social. L’argent public est facilement engagé pour édifier des bâtiments somptuaires, décidées à assurer le confort d’une minorité de décideurs. Cet argent fait par contre cruellement défaut pour dépolluer les sols vendéens, souillés par les épandages d’un soit-disant compost d’ordures ménagères, produits depuis plusieurs années par des usines, générées par le syndicat Trivalis ».
Quelques lignes plus loin, la FEVE demande « avec insistance l’arrêt de ces épandages et la dépollution des sites ainsi polluées ». Selon l’association en effet, « ce compost industriel…, composé de matières brutes, de polluants et de plastiques » peut engendrer « lors des épandages des craintes de pollution des sols, des cours d’eau avoisinants… ».
Toujours dans le tract, quelques lignes plus loin, la FEVE déplore que Trivalis « puisse persévérer dans l’erreur en programmant la construction de nouvelles usines, désormais appelées TMB. Comment ces usines miracles pourraient-elles parvenir à faire mystérieusement disparaître les molécules chimiques, contenues dans les ordures ménagères de toute nature, non triées, grossièrement déchiquetées et mélangées pendant trois à cinq jours sans arrêt sur des tapis roulants ? ».
Les réponses du président de Trivalis

Dexième président de Trivalis (il remplace depuis les dernières élections le sénateur Jean-Claude Merceron , premier président du syndicat), Yves Auvinet, également maire de la commune de La Ferrière, répond lors de son discours, point par point, aux déclarations de la FEVE :
« A ceux et celles, qui n’auraient pas encore bien perçu l’info, Trivalis a cessé les livraisons des composts au secteur agricole et exporte désormais la totalité du gisement ».
A propos des nouvelles usines, dénommées TMB, il déclare : « Pour répondre à certaines interrogations, j’ai demandé aux services de récupérer à travers la France et au-delà des sacs de composts, servis des TMB en fonctionnement avec les fiches techniques et agronomiques à l’appui ». Et Yves Auvinet d’ajouter : « i[Ceci ne nous exonère pas, bien évidemment, de travailler sans relâche dans nos collectivités au tri maximum des matières valorisables et à l’élimination systématique de tous les déchets ménagers spéciaux de la poubelle grise ]i».
Enfin, concernant le nouveau siège social, Yves Auvinet rétorque aux critiques de la FEVE : « Plus qu’une façade, ce siège veut être ce que nous avions prévu : un outil pratique pour les services et les activités de Trivalis mais aussi un lieu accueillant pour tous ceux qui auront l’occasion de venir à notre rencontre ». Et il livrait par souci de " transparence " le montant total de la la construction du nouveau siège social :
__ 2 950 000 € pour la construction du bâtiment
__ 511 000 € pour les prestations de maîtrise d’œuvre et diverse
__ 125 000 pour les travaux connexes,
__ 99 000 € pour les acquisitions de terrains,
soit au total 3 685 000 € TTC, autofinancés à 46 %, ce qui représente 40 centimes d’euro par tonne et par an.
A lire également : les chiffres à retenir sur l'activité de Trivalis en 2007.
A venir : les interventions du préfet, de Bruno Retailleau et de Jean-Claude Merceron.
« A ceux et celles, qui n’auraient pas encore bien perçu l’info, Trivalis a cessé les livraisons des composts au secteur agricole et exporte désormais la totalité du gisement ».
A propos des nouvelles usines, dénommées TMB, il déclare : « Pour répondre à certaines interrogations, j’ai demandé aux services de récupérer à travers la France et au-delà des sacs de composts, servis des TMB en fonctionnement avec les fiches techniques et agronomiques à l’appui ». Et Yves Auvinet d’ajouter : « i[Ceci ne nous exonère pas, bien évidemment, de travailler sans relâche dans nos collectivités au tri maximum des matières valorisables et à l’élimination systématique de tous les déchets ménagers spéciaux de la poubelle grise ]i».
Enfin, concernant le nouveau siège social, Yves Auvinet rétorque aux critiques de la FEVE : « Plus qu’une façade, ce siège veut être ce que nous avions prévu : un outil pratique pour les services et les activités de Trivalis mais aussi un lieu accueillant pour tous ceux qui auront l’occasion de venir à notre rencontre ». Et il livrait par souci de " transparence " le montant total de la la construction du nouveau siège social :
__ 2 950 000 € pour la construction du bâtiment
__ 511 000 € pour les prestations de maîtrise d’œuvre et diverse
__ 125 000 pour les travaux connexes,
__ 99 000 € pour les acquisitions de terrains,
soit au total 3 685 000 € TTC, autofinancés à 46 %, ce qui représente 40 centimes d’euro par tonne et par an.
A lire également : les chiffres à retenir sur l'activité de Trivalis en 2007.
A venir : les interventions du préfet, de Bruno Retailleau et de Jean-Claude Merceron.
