Ce plan de continuité pédagogique, déjà en place, consiste, en cas de nombreuses fermetures d'écoles, à la diffusion de programmes éducatifs sur France 5, France Culture et internet.
Pour la rentrée et après, "le rôle du gouvernement est bien évidemment d'envisager toutes les hypothèses et de se préparer à toutes les éventualités", a expliqué M. Chatel à l'AFP.
"En cas de pandémie totale, le gouvernement est prêt à fermer les écoles", mais ceci n'est qu'une des hypothèses envisagées et, en tout état de cause, "la fermeture totale des écoles n'est pas d'actualité. On va accueillir tous les enfants à la rentrée et on va informer les parents", a-t-il déclaré.
"L'OMS (Organisation mondiale de la santé) prévoit dans son niveau 6 la fermeture des écoles, mais sachant que ça n'est pas une obligation, c'est une éventualité. On se prépare à ça, mais ce n'est pas d'actualité", a-t-il ajouté.
L'OMS a déclenché le 11 juin le niveau 6 d'alerte maximale face à la grippe A, dès lors considérée comme une pandémie mondiale. Mais le gouvernement français avait alors décidé de maintenir au niveau 5 son plan national, en raison d'une faible circulation du virus en France, tout en se disant prêt à s'adapter à toute évolution de l'épidémie.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a déclaré le 22 juillet qu'un passage au niveau 6 du plan national pourrait être envisagé à la rentrée, au vue de l'évolution de la pandémie due au nouveau virus A(H1N1).
L'éventuelle décision de fermer des établissements scolaires sera prise "par le préfet, en concertation avec les autorités de l'éducation et les directeurs des établissements, après examen de la situation épidémiologique nationale et locale", a par ailleurs précisé le ministre au Figaro de mercredi.