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« Vendée : la mer et ses métiers » : un magnifique ouvrage pour les passionnés de la mer de Daniel Voye aux éditions OFFSET 5

Sorti en octobre 2008 aux éditions Offset 5 de La Mothe-Achard, cet ouvrage met en pleine lumière ceux que Daniel Voyé appelle « des taiseux, des femmes et des hommes de la mer, plus habitués à se tenir à l’écart que d’être à la une des journaux ».



« Vendée  : la mer et ses métiers  » : un magnifique ouvrage pour les passionnés de la mer de Daniel Voye aux éditions  OFFSET 5
Cet ouvrage de 226 pages, parfaitement illustré par de très réussies photos de Daniel Voyé, est des plus riches par son contenu. Il retrace tout d’abord l’épopée de Vendéens, qui se sont illustrés dans le monde maritime comme :
+ Michel Adrien, le fils de marin-pêcheur de Noirmoutier, qui a eu l’intelligence de devenir patron-pêcheur au Sénégal puis au Pérou et qui est également le créateur de France-Turbot. Il a été un moment à la tête de 22 sociétés.
+ Stéphane Angéri, un Italien d’origine, qui s’est spécialisé avec ses sociétés France Naissain et Vendée Naissain dans l’écloserie des huîtres avec une production annuelle de 600 millions d’huîtres.
+ La voilerie Burgaud : implantée à Noirmoutier, elle travaille pour les plus grands ; le Belem, la Bisquine de Cancale, le Surcouf, un cotre de Saint-Malo, la reconstruction à Rochefort de L’Hermione, le navire qui transporta La Fayette aux Etats-Unis.
+ Jean-Pierre Barret : moins connu du grand public mais reconnu par les professionnels de la mer, il a été depuis 1988 (il vient de prendre sa retraite) le patron de la capitainerie des ports de pêche, de commerce et de plaisance des Sables-d’Olonne.
+ Didier Besseau : un homme de l’ombre, qui travaille comme éclusier dans le marais breton vendéen, de Fromentine à Bouin.
+ Hubert Boisard, un Chaumois, ancien marin-pêcheur, qui, la retraite arrivée, est devenu homme de chais. Sa nouvelle occupation : réparer les filets de ceux qui travaillent !
+ David Bossard : né à Nieul-le-Dolent dans une ferme, il est devenu scaphandrier.
+ Jean-Paul Braud : originaire de Vix, il suit son père militaire dans différentes garnisons. Spécialiste des algues, il est à la tête de Innovalg, dont le siège se trouve à Bouin.
+ Pierre Damour, un Chaumois pur souche, qui est le patron du Jack Morisseau, le bateau de la SNSM aux Sables-d’Olonne.
+ Louis Burgaud, un Ogien, devenu capitaine de la compagnie Yeu-Continent.
+ Christelle Esnard, une jeune femme, qui répare les filets de pêche à L’Aiguillon-sur-Mer.
+ Patrice Faugeron, le patron sablais du bateau de pêche Nausicaa.
+ Yohan Garcet, un jeune architecte naval, qui a du mal à démarrer.
+ Yves Gaubert, un journaliste pigiste, qui travaille pour Le Marin, Le Chasse-Marée.
+ Christophe Gautier, le pilote du port des Sables-d’Olonne.
+ Philippe Gendreau, le conserveur de poissons de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
+ Joël Hardouin, le « Géotrouve-tout » de l’ostréiculture.
+ Pascal Hennequin, le mareyeur de l’île d’Yeu , qui sait résister à la crise, qui touche la pêche.
+ Bernard Herbert, l’ostréiculteur de la Guittière, à Talmont-Saint-Hilaire, qui a aussi des parcs à Loquivy, près de Paimpol en Bretagne.
+ Jacques Lebrévelec, un Sablais, fils et petit-fils de marins, devenu directeur du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage d’Etel.
+ Jean-Michel Loiseau, le Jardais, devenu le « patron » de la brigade maritime des Sables-d’Olonne.
+ Thierry Longépé, le natif de Bouin, qui pêche la civelle dans l’estuaire de la Loire l’hiver et d’autres espèces en Afrique et au Pérou.
+ Frédéric Maingret : le Bressuirais passe ses vacances à Barbâtre sur l’île de Noirmoutier ; il est aujoud’hui installé comme charpentier de marine à L’Herbaudière.
+ Marie-Agnès Mandin : la fille de maraîcher d’Olonne-sur-Yon a créé avec son mari l’entreprise Plasti-Pêche, basée à L’Aiguillon-sur-Mer.
+ Jean-Louis Martin, un chercheur, spécialiste des algues, devenu le responsable de la station expérimentale d’Ifremer, basée à Bouin.
+ Antoine Martineau : les parents de ce Sablais tenaient la crêperie L’Aiglon aux Sables-d’Olonne, réputée pour sa soupe de poissons. Ayant commencé à travailler à Paris dans le monde de la photographie, il a, avec ses parents et ses deux sœurs, créé à Olonne-sur-Mer l’entreprise PSMA.
+ Jacky Moinet : le Parisien d’origine, au début boucher à Montparnasse, qui apprend son métier de poissonnier chez son oncle Gauducheau de La Roche-sur-Yon. Figure du commerce vendéen, il a été longtemps le président des poissonniers de tous les Pays de la Loire et vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Vendée.
+ Marcel Raclet : le Sablais comptable, à la Coopérative maritime des Sables d’Olonne depuis 37 ans, dont il est actuellement le directeur.
+ Didier Rivallin : un Sablais, qui voulait devenir réalisateur de cinéma (il a passé l’IDHEC) et qui, par tradition familiale, a repris puis développé l’entreprise Pajarola ; elle assure le ravitaillement de l’Ile d’Yeu.
+ Fabrice Ruffio : Né dans le 93 à Montreuil, fils de Parisiens travaillant dans la mode, il part vivre de petits boulots durant 15 ans dans le Jura…Un jour, il se rend à Fromentine, où ses parents ont pris leur retraite. Il décide de devenir paludier ou saunier, apprend le métier à la chambre d’Agriculture de Loire-Atlantique. Depuis, il possède plusieurs œillets sur l’île de Noirmoutier, qu’il exploite.
+ Pierre Sarrazin : fils d’épiciers de la Chaume, à la criée des Sables d’Olonne depuis 1976 comme employé de bureau puis crieur et sous-directeur en 1992, il en devient le patron en 2004.
+ Pascale Sonnette : Née en Seine-et-Marne, après un début de vie difficile, elle se retrouve à L’Aiguillon-sur-Mer comme serveuse dans une crêperie. Depuis, elle s’y trouve toujours : En hiver, elle pêche la coquille saint-jacques et la pétoncle dans la baie de l’Aiguillon. Le reste de l’année, elle travaille avec son amie Christelle Esnard (voir ci-dessus).
+ André Taraud : ce p’tit gars de l’île d’Yeu, qui, au début, a travaillé chez un garagiste de Noirmoutier, est depuis 1958 gardien de phare. En retraite depuis 1993, il a vécu dans 19 phares, « 19 vies », indique-t-il.
+ Eric Taraud : cet Ogien, marin-pêcheur jusqu’au fond des tripes, raconte avec beaucoup de réalisme l’évolution de la pêche sur l’île d’Yeu : fini les belles époques du thon, rouge mais surtout germon !
+ Bruno Vivier : A bord du « Rafala », son bateau-atelier, ce fils de marin-pêcheur est devenu à L’Aiguillon-sur-Mer pêcheur de moules, de pétoncles et de coquilles saint-jacques.

Les dernières pages du livre de Daniel Voyé sont consacrées aux « bistrots du port » : du port des Brochets à Bouin, l’ancien « Bise-dur » au « Flash » des Sables d’Olonne et à « Chez Jeannette » à L’Aiguillon-sur-Mer..


Vendredi 19 Décembre 2008 - 15:46
Guy-André Coquet
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La Course croisère des Ports vendéens juillet 2008
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Journées européennes de l'archéologie les 18, 19 et 20 juin

Depuis 12 ans, les Journées européennes de l’archéologie (JEA) invitent le public à plonger dans le passé, à explorer les traces matérielles des sociétés depuis la .Préhistoire. Pendant trois jours, plus d’un millier de manifestations seront proposées à toutes et à tous partout en France : ouverture exceptionnelle de chantiers de fouilles, activités pédagogiques et ludiques, rencontres avec des chercheurs, découvertes de laboratoires, expositions, projections...

2021 : les « Coulisses de l’archéologie » se dévoilent
Cette année, les JEA font un focus sur les « Coulisses de l’archéologie », une sélection de propositions inédites, pour découvrir des lieux ou des collections inaccessibles aux publics : réserves de musée, coulisses d’exposition ou de
laboratoires, ateliers de création, musée en chantier… Au programme : les ateliers réalisant la réplique de la Grotte Cosquer, l’atelier de restauration du musée d’Arles antique abritant les célèbres enduits peints de style pompéiens du site de la Verrerie, la visite en avant-première du futur Musée Narbo Via à Narbonne, un squelette de mammouth au centre Inrap à La Courneuve, des moulages de pas d’enfants néandertaliens… Les visites se feront uniquement sur réservation et enjauge réduite.
Une dynamique européenne
En 2020, 28 pays avaient participé aux JEA et à l’opération numérique #Archeorama.En 2021, pour la troisième édition européenne, les JEA seront ouvertes à tous les pays du Conseil de l’Europe : 11 nouveaux pays ont rejoint la dynamique. Marcher sur les traces de notre passé lors des JEA, c'est enfin dépasser nos confins pour, partout
en Europe, profiter à nouveau des lieux culturels et patrimoniaux, et aller au contact des chercheurs et des acteurs du patrimoine archéologique.
Arte, un partenariat historique
Depuis leur création, les JEA bénéficient du partenariat de la chaîne Arte, qui consacrera, cette année encore, une programmation exclusive à l’archéologie le samedi 19 juin.
Ils soutiennent les JEA
La manifestation bénéficie du soutien de Bouygues Travaux Publics et des groupes Promogim, Demathieu Bard et Capelli.
Tout le programme et toutes les informations > journees-archeologie.fr
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30/05/2021


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