« 57 % de valorisation des déchets, c’est bien »
Le sénateur Bruno Retailleau, également premier vice-président du Conseil général : « En Vendée, nous avons beaucoup de chance d’avoir un plan départemental d’élimination des déchets. Alors que la population de la Vendée a augmenté de 10 %, les déchets résiduels ont baissé…On va encore essayer de faire mieux. Le plan, c’est la feuille de route et nous l’appliquerons ».
A propos des CDSU (centres de stockge ou d’enfouissement), il indiquait : « Actuellement, on est obligé d’exporter des déchets et cela coûte cher. Dire qu’un CDSU de 10 ha est géant, c’est un mensonge ; en Mayenne, il y en un de 200 ha ». Bruno Retailleau s’indignait à la fin de son intervention : « Parfois, la désinformation va plus vite que la réalité. Il faut rappeler que l’élimination des déchets, c’est de l’intérêt général. On ne peut pas reculer ».
Le préfet Thierry Lataste : « La collecte et le traitement des déchets sont devenus une des responsabilités majeures pour les communes ». Et il rappelait : « Dans les années 60, on estimait ces déchets à 60 kilos par an et par habitant ; on est arrivé à 579 kilos ».
S’adressant aux élus départementaux, il précisait : « Le Conseil général de la Vendée a su prendre cette responsabilité difficile bien avant beaucoup d’autres départements. Vous êtes aujourd’hui arrivés à mi-parcours de votre plan. Il faut réduire ces déchets à la source… Les deux-tiers de ces déchets partent hors département : c’est un problème car cela entraîne un coût financier, un coût écologique… Je prends l’engagement que les services de l’Etat seront à vos côtés pour résoudre ce problème. C’est un devoir collectif ».