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A l’issue de la confrontation qui s’est tenue lundi matin en Préfecture, les élus du CéDpa et les pilotes opposés au transfert de l’aéroport ont noté qu’à partir d’un travail fondé sur les mêmes repères (6 millions de passagers vers 2030), les hypothèses de la DGAC aboutissent à des plans d’exposition au bruit prévisionnels très différents de ceux calculés par le cabinet indépendant ADECS Airinfra commandité par le CéDpa (rapport sur le site).

Le calcul d’un Plan d’Exposition au Bruit prend en compte un certain nombre d’éléments qui influent plus ou moins sur le périmètre du PEB, et en particulier dans sa partie nord qui peut concerner Nantes. Les opposants au transfert ont eu la désagréable impression que la DGAC a travaillé « à charge » pour justifier le transfert de l’aéroport. Seuls deux types d’avions bénéficieraient d’améliorations techniques, la proportion des survols de Nantes serait nettement augmentée, la réduction du bruit des moteurs serait minimisée, les trajectoires d’approche par le nord corrigées pour survoler plus d’habitants.

La DGAC a systématiquement choisi les options les plus pénalisantes.

Devant les questionnements du CéDpa ou des pilotes, la DGAC a soit reconnu le bien fondé de notre position (utilisation d’une approche désaxée par le Nord impactant moins d’habitants), soit donné des explications qui ne nous apparaissent pas suffisantes à ce stade et que nous devons donc confronter plus précisément.

A la suite de la présentation de notre étude, la DGAC a, quant à elle, critiqué certaines de nos hypothèses, passant sous silence l’essentiel de notre travail. Nous allons bien sûr affiner les quelques points qui nous sont demandés, mais nous voulons voir dans le silence sur tous les autres, le bien fondé et la qualité du travail du bureau d’études Adecs Airinfra.

Les deux parties ont convenu de se retrouver le 27 novembre pour apporter des réponses plus précises aux interrogations respectives.
Rédigé par Nantes Info le Mardi 29 Octobre 2013 à 09:33 Facebook Twitter LinkedIn Pinterest

Notre Dame des Landes

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Ces deux heures interactives permettront d'offrir aux internautes une photographie plus approfondie, un éclairage pour se forger sa propre opinion à travers un documentaire inédit : « Le Tarmac est dans le pré » suivi d’un grand débat.


Au delà du jour après jour
Depuis plusieurs mois, France 3 Pays de la Loire accompagne à travers ses éditions d’informations locales et régionales le « dossier Notre-Dame-des-
Landes », des éclairages liés à l’actualité. Cette grande soirée permet d’offrir aux téléspectateurs une photographie plus approfondie, un éclairage pour se
faire sa propre opinion à travers un documentaire inédit : « Le tarmac est dans le pré » suivi d’un grand débat.

Un documentaire en exclusivité : "Le tarmac est dans le pré" de Thibaut Férié

Thibaut FériéQuelque part dans le bocage : des gendarmes suréquipés, des paysans remontés, des altermondialistes barricadés, des élus du peuple
contrariés, et une importante entreprise du Bâtiment Travaux Publics qui compte les jours et les points. A Notre-Dame-des-Landes, depuis près de cinquante ans, le projet d’un « super aéroport» est régulièrement dans l’actualité tel le serpent de mer, mais ne parvient toujours pas à décoller. Il est devenu en cours de route, et peut être malgré lui, le symbole d’un grand projet inutile et imposé.
Lutte paysanne et citoyenne, « guérilla bocagère » ou encore « nouveau Larzac », ce que l’on nomme désormais « le conflit de Notre Dame des Landes » renvoie à une opposition radicale entre deux modèles de développement et de croissance, deux visions du monde et de l’avenir. De surcroit, il stigmatise d’une manière très forte l’exercice démocratique du pouvoir et les modes de consultation citoyenne. Dans le sillage des hommes et des femmes engagés de part et d’autre dans la bataille, l’histoire de ce récit capte de l’intérieur les termes, les enjeux et les rouages, pour approcher de ce qui se cache et se joue sous les boues épaisses de ces landes-là qui font régulièrement l’actualité.
Rédigé par Nantes Info le Samedi 19 Octobre 2013 à 10:06 Facebook Twitter LinkedIn Pinterest

Notre Dame des Landes

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AGO-Vinci a obtenu une ordonnance sur requête qui interdit les semis et plantations sur la ZAD à partir du 3 octobre et pour 3 mois.Les agriculteurs veulent continuer à semer et récolter cet automne. C’est pourquoi l’ADECA fait appel de cette ordonnance auprès des tribunaux concernés.Pour que continue la vie sur la ZAD, pour que le projet d’aéroport soit enterré, l'ADECA invite les opposants au projet à venir à soutenir cette action et propose deux rendez-vous de rassemblements :
- le mardi 15 octobre à 10h00 au tribunal de grande instance de St Nazaire. Une présence massive est souhaitée ;
- le jeudi 17 octobre à 9h00 au tribunal de grande instance de Nantes, pour ceux qui le peuvent.

Appel soutenu par les collectifs COPAIN et sème ta Zad.Appel relayé par l’ACIPA et la coordination des opposants.

Infos covoiturage
Mardi 15, vers Saint-Nazaire : rendez-vous à 9h Place de la Poste à Notre-Dame-des-Landes ou à Nantes- Beauséjour
Jeudi 17, vers Nantes : rendez-vous à 8h Place de la Poste à Notre-Dame-des-Landes
Rédigé par Nantes Info le Mardi 15 Octobre 2013 à 10:05 Facebook Twitter LinkedIn Pinterest

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Dans une lettre ouverte au President de la région des Pays de la Loire, un groupe de professionnels du cinema revient sur le refus de subvention pour la production d'un film sur Notre-Dame-des-Landes et reproche la censure et rappelle que « le soutien à la création audiovisuelle et cinématographique est une action noble qui n’a rien à voir avec la communication »


Notre-Dame des Landes : le film qui ne passe pas
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la région des pays de la Loire

« Monsieur le Président,
En avril dernier, le comité technique chargé d’émettre un avis sur les projets de films sollicitant une subvention de la Région Pays de la Loire, a décidé à l’unanimité d’attribuer une aide au développement de 4000 euros pour le film de Vincent Lapize « Dernier continent ». Ce projet de documentaire traite de la question de l’engagement collectif, en retraçant la lutte des militants opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.
La procédure d’attribution des subventions prévoit ensuite que les avis du comité technique, réunissant des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, soient soumis en commission permanente au vote des élus de la Région. Considérant que le sujet du film allait à l’encontre du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes soutenu par l’exécutif régional, le dossier a été retiré de l’ordre du jour de la commission permanente.
Certes, le règlement d’intervention de la région stipule que le comité technique ne rend qu’un avis d’experts qui doit être soumis au vote des élus. Mais dans l’histoire du fonds d’aide régional à la création audiovisuelle et cinématographique, il n’y a eu qu’un précédent où l’exécutif régional s’est opposé au versement d’une aide défendue par le comité technique, et votée en commission permanente : c’était en 1998. La région était alors dirigée par François Fillon, et un projet de court métrage de Sébastien Lifshitz traitant d’homosexualité avait été censuré a postériori, malgré le vote positif du comité d’experts et de la commission permanente. « Une affaire extrêmement grave ! » « Un acte de censure ». « L’assemblée régionale ne doit pas intervenir sur le contenu des œuvres » aviez-vous déclaré dans la presse à l’époque, comparant cette affaire « à ce qui se passe dans les municipalités gouvernées par le FN et les Régions sous sa tutelle » (ouest France du jeudi 15 octobre 1998). Quinze ans plus tard alors que vous êtes à la tête de la région Pays de Loire, vous n’hésitez pas à reproduire les actes que vous dénonciez à raison, en retirant de l’ordre du jour de la commission permanente le dossier du film de Vincent Lapize, privant l’assemblée régionale d’un débat, et estimant dans un communiqué que « se draper derrière les principes de liberté de création et d’expression relève de la plus totale démagogie ».
Contrairement à ce que vous soutenez, la polémique soulevée par ce refus d’aide n’est pas mauvaise : elle est saine. Aucun professionnel de la filière ne peut défendre votre position qui signe la fin de la liberté de création des auteurs et réalisateurs, dès lors qu’ils souhaiteront obtenir le soutien de la région. Vous savez pourtant à quel point ces aides sont déterminantes pour la production de ces films souvent fragiles, portés par des producteurs qui se battent pour faire vivre la création cinématographique en région.
A ce jour, la société de production du film n’a toujours pas reçu de réponse officielle à sa demande d’aide. Il y a quelques jours seulement, les membres du comité technique ont reçu un courrier signé du Vice-Président de la Région Alain Gralepois, leur apprenant que contrairement à l’avis émis, la Région ne verserait pas l’aide au développement, pour des raisons de « cohérence avec la politique régionale ». Cinq d’entre eux ont décidé de démissionner du comité technique, considérant que cette décision était : « un affront à leur professionnalisme » et « une erreur politique majeure ».
Nous soutenons largement leur décision, tout comme celle de Daniel Ramponi, élu qui a démissionné de la présidence du comité technique dès le mois de juillet. Le soutien à la création audiovisuelle et cinématographique est une action noble qui n’a rien à voir avec la communication.
Nous vous demandons de respecter l’avis émis par le comité technique et de soumettre le dossier à la commission permanente, afin de prouver votre attachement aux valeurs démocratiques et à la défense de la création culturelle.
Le 1er octobre 2013

Sophie Averty, réalisatrice, Brigitte Baron-Chevet, réalisatrice
Hubert Budor, réalisateur
Céline Durand, directrice Film en Bretagne
Patrice Gérard, réalisateur
Catherine de Grissac, réalisatrice
Martin Gracineau, ingénieur du son
Mickael Hamon, réalisateur
Patric Jean, cinéaste
Bertrand Latouche, chef opérateur image
Maël Mainguy, directeur de production
Jean-François Maitre, ingénieur du son
Jean-François Marquet, réalisateur
Florence Mary, réalisatrice
Benoit Maximos, chef monteur
Frédéric Mousson, chef opérateur image
Christian Rouaud, cinéaste
Estelle Robin-You, productrice
Serge Steyer, réalisateur
Bertrand Tesson, réalisateur
Céline Thiou, réalisatrice
Frédéric Violeau, réalisateur
et le conseil d'administration de Film en Bretagne
Pour ajouter votre nom à la liste des signataires, envoyez un mail à l'adresse suivante : nonalacensure.pdl@gmail.com »

Cette lettre ouverte a été notamment relayées par Médiapart
Rédigé par Nantes Info le Mercredi 9 Octobre 2013 à 08:01 Facebook Twitter LinkedIn Pinterest

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