Réforme des retraites : un nouvel impôt caché, une injustice, un échec assuré

Les Sables d'Olonne Info

Hausse des cotisations, allongement prévu de la durée de cotisation, gel des pensions : le gouvernement a pioché parmi les solutions ultralibérales avancées par la Commission européenne et le Medef. Il ne se distingue ainsi en rien de l’UMP et des précédentes réformes engagées sous l’ère Balladur, l’ère Raffarin ou l’ère Sarkozy.

On est donc dans une parfaite continuité avec les méthodes de l’UMPS depuis maintenant 20 ans. C’est une nouvelle confirmation de l’identité parfaite des politiques menées par la droite et par la gauche dans ce pays.

La hausse des cotisations, l’allongement de la durée de cotisation et le gel des pensions sont en réalité des impôts cachés. Ils s’ajoutent aux plus de 80 taxes créées par les gouvernements Sarkozy et Hollande ces dernières années. Ils participent eux aussi du délire fiscale que les classes moyennes, les catégories populaires et les retraités ne peuvent aujourd’hui plus supporter.

Cette réforme, illustration parfaite de la politique absurde d’austérité dictée au gouvernement par Bruxelles et Berlin, sera aussi inefficace et injuste que les précédentes. Elle ne règlera en rien le problème des retraites, tout en aggravant la pression sur les plus modestes.

Il n’y a qu’une seule voie pour garantir la pérennité de notre système de retraites par répartition. C'est celle que défend Marine Le Pen, soucieuse d'efficacité et de justice.

Il faut d’abord réaliser les économies urgentes qui ne sont pas faites (coût de l’Union européenne, du renflouement de l’euro, de l’immigration, de la fraude fiscale et sociale, de la décentralisation, etc.).

Et il faut ensuite relancer la machine économique. Il est rigoureusement impossible de financer les retraites avec un chômage et une pauvreté de masse. Pour cela, les solutions sont connues : patriotisme économique, protectionnisme raisonné à nos frontières et fin de l’anomalie économique que représente la monnaie unique.

Mais ces solutions imposent de dire non au diktat de Bruxelles et de Berlin, ce que le PS, comme l’UMP, ne peuvent ni ne veulent faire, englués qu’ils sont dans leur compromission avec les maîtres qu’ils ont donnés à la France.

Communiqué de Marine LE PEN, Présidente du Front National.


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