Derniers runs d’été pour Safran avant la Transat Jacques Vabre

Les Sables d'Olonne Info

Après avoir pulvérisé le record de l’Atlantique nord en solitaire et en monocoque début juillet (en 8 jours et 5 heures), Marc Guillemot s’engage au mois d’août sur deux courses depuis Cowes, la mecque anglaise du yachting. Le skipper de Safran s’engagera d’abord sur l’Artemis Challenge en équipage le 8 août, avant de prendre le départ de la célèbre Rolex Fastnet Race trois jours plus tard.

Marc Guillemot ne va pas chômer cet été. Le jeudi 8 août, le skipper sera au départ de l’Artemis Challenge, course qui se déroule autour de l’île de Wight. « C’est une belle épreuve sur un parcours comprenant de nombreuses difficultés : courants, zones sans vent, etc. C’est une bonne occasion de faire naviguer un équipage de huit ou neuf personnes… », explique Marc Guillemot. Ce sprint côtier de 50 milles donnera également l’opportunité à Marco de se confronter au Britannique Alex Thomson, ancien détenteur du record de l’Atlantique nord.

Le mythique Fastnet

Le 11 août, Marc s’élancera sur la célèbre Rolex Fastnet Race, en double avec Alex Marmorat, du Safran Sailing Team, remplaçant de Pascal Bidégorry qui s’est malheureusement blessé au pied lors du convoyage pour Cowes. Le skipper de Safran goûtera ainsi pour la troisième fois à cette épreuve mythique à laquelle il a déjà participé en 2009 et 2011. Au programme : 605 milles de Cowes à Plymouth en passant par le phare du Fastnet, au sud du comté de Cork, que les Anglo-saxons surnomment “The Rock”. Un parcours là aussi semé d’embûches. « La Rolex Fastnet Race est une épreuve complète avec une partie de navigation côtière avant de prendre le large. Les conditions météo sont souvent dures et complexes car il faut rester attentif au courant, au trafic maritime et aux casiers de pêcheurs… entre autres. » explique Marc Guillemot. Comme lors de chaque édition, la flotte sera nombreuse et la concurrence rude pour les IMOCA : un dernier galop d’essai avant la Jacques Vabre.

Se préparer pour la Transat Jacques Vabre

Trois mois avant de s’élancer sur la célèbre Transat Jacques Vabre, ces deux courses seront donc de bons entrainements en vue du rendez-vous majeur de la saison 2013. « Toutes les épreuves sont bonnes à prendre et instructives pour les courses suivantes. Mon record de l’Atlantique sera utile pour le Fastnet, le Fastnet m’aidera pour la Transat Jacques Vabre, la Jacques Vabre constituera une bonne préparation pour la Route du Rhum, et ainsi de suite… » souligne le skipper de Safran.

« La différence entre la navigation en solitaire et une course en duo, c’est que tu réveilles l’autre au lieu de brancher le pilote automatique », plaisante-t-il. « Plus sérieusement, naviguer à plusieurs permet de pousser davantage le bateau et d’accroître les performances. C’est un exercice forcément intéressant pour un sportif ».


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