Gaston Chaissac le Dandy vendéen
Né le 13 août 1910, à Avallon dans l’Yonne, Gaston Chaissac passe la majeure partie de sa vie en Vendée, entre Boulogne (aujourd’hui Essarts-en-Bocage), Sainte-Florence-de-l’Oie, et Vix, suivant sa femme institutrice dans ses changements d'affectations.
Looké de son béret et de ses sabots en bois - silhouette immortalisée par le photographe Robert Doisneau - Gaston Chaissac sillone la région, ses chemins, ses bois, ses chantiers et ses décharges, à la recherche d'objets usagés du quotidien qui deviennent entre ses mains matière à créer.
La Vendée est son terrain d'expérimentation favori et sa source première d'inspiration.
Gaston Chaissac décède le 7 novembre 1964 à la Roche-sur-Yon, préfecture vendéenne.
Looké de son béret et de ses sabots en bois - silhouette immortalisée par le photographe Robert Doisneau - Gaston Chaissac sillone la région, ses chemins, ses bois, ses chantiers et ses décharges, à la recherche d'objets usagés du quotidien qui deviennent entre ses mains matière à créer.
La Vendée est son terrain d'expérimentation favori et sa source première d'inspiration.
Gaston Chaissac décède le 7 novembre 1964 à la Roche-sur-Yon, préfecture vendéenne.
Paris, 1936, Rue Henri-Barbusse, rencontre avec Otto Freundlich
En 1936, Gaston Chaissac loge chez son frère, rue Henri-Barbusse à Paris. Dans l’immeuble, il fait la connaissance de l’artiste allemand Otto Freundlich et de sa compagne Jeanne Kosnick-Kloss. Cette rencontre marque un tournant dans sa vie, encouragé à peindre et à dessiner par le couple, Gaston Chaissac débute son oeuvre. Sa première exposition personnelle est organisée en 1938 par Otto Freundlich à la galerie parisienne Gerbo .
Inventeur de la « peinture rustique moderne », son oeuvre se caractérise par des aplats de couleurs cernés de noir et ses compositions mi-abstraites mi-figuratives. Mué par une recherche esthétique incessante, Gaston Chaissac s’émancipe peu à peu des artistes qu’il a côtoyé et qui l’ont inspiré, Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, Robert Delaunay, Albert Gleizes, Jean Dubuffet....
Autodidacte, il est loin d’être un artiste « indemne de culture » tel que le définit le concept d’Art Brut.
Inventeur de la « peinture rustique moderne », son oeuvre se caractérise par des aplats de couleurs cernés de noir et ses compositions mi-abstraites mi-figuratives. Mué par une recherche esthétique incessante, Gaston Chaissac s’émancipe peu à peu des artistes qu’il a côtoyé et qui l’ont inspiré, Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, Robert Delaunay, Albert Gleizes, Jean Dubuffet....
Autodidacte, il est loin d’être un artiste « indemne de culture » tel que le définit le concept d’Art Brut.
Homme de lettres
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Conjointement à la peinture, il développe une œuvre épistolaire : des milliers de lettres envoyées pendant plus de vingt ans, qui vont lui permettre de tisser des liens avec un grand nombre de ses contemporains : artistes, écrivains, journalistes, critiques d’art.
"Je ne me dis pas artiste, je ne me dis pas poète, mais je me sens artiste, je me sens poète parfois. Je me sens paysan. Je me sens traçeur de piste, guide. Je me sens dompteur. Je me sens prêtre. Je me sens voyageur. Et je me sens surtout le spectateur d’une pièce où tous les hommes et tout ce qui existe sur la terre, jouent un rôle. Je me sens soldat qui doit lutter pour la paix. Je me sens tout."
Extrait d'une lettre de Gaston Chaissac adressée à Raymond Queneau, datée de mars 1946.
"Je ne me dis pas artiste, je ne me dis pas poète, mais je me sens artiste, je me sens poète parfois. Je me sens paysan. Je me sens traçeur de piste, guide. Je me sens dompteur. Je me sens prêtre. Je me sens voyageur. Et je me sens surtout le spectateur d’une pièce où tous les hommes et tout ce qui existe sur la terre, jouent un rôle. Je me sens soldat qui doit lutter pour la paix. Je me sens tout."
Extrait d'une lettre de Gaston Chaissac adressée à Raymond Queneau, datée de mars 1946.