Frédéric Rivet : Je suis super content ! J'ai pris le choix d'aller au sud assez rapidement, après le cap Finisterre.
La Voile Info
La tendance était déjà amorcée hier, elle s'est confirmée cette nuit : les sudistes reprennent l'avantage au classement. Deux, voire trois fois plus rapides que leurs adversaires plus proches de la route directe ces dernières 24 heures, Frédéric Rivet (Vendée 1) et Eric Péron (Macif 2009) pointent en tête ce vendredi matin et se réjouissent d'entrer à présent dans une phase plus océanique de la course après quatre premiers jours mouvementés et éprouvants.
Engagés dès la première nuit sur une route sud, Frédéric Rivet et Eric Péron sont restés fidèles à leur choix de départ. Aujourd'hui, près de 180 milles les séparent de leurs adversaires les plus au nord. Et si ces derniers ont jusqu'à hier soir eu les faveurs du classement, à 5 heures ce vendredi, ce sont bien Vendée 1 et Macif 2009 qui pointent en tête. Une surprise ? Pas vraiment. Et pour cause, en choisissant de rallonger leur route, ils ont pu garder un flux de nord-est rarement inférieur à 5 nœuds au moment où le reste de la flotte peinait dans une dorsale se déplaçant, comme eux, vers l'ouest, et affichait des vitesses quasi nulles. Le verdict est donc ce matin sans appel. Rivet et Péron comptent même maintenant une quinzaine de milles d'avance sur leurs poursuivants par rapport à la distance au but. Ces deux-là ne sont toutefois pas les seuls à profiter de leur positionnement. Eric Drouglazet (Luisina), dans une situation un peu plus intermédiaire, récolte lui aussi les fruits de son option. Idem, un peu plus en arrière, pour Yannig Livory (One Network Energies) ou Amaiur Alfaro (EDM Pays Basque Entreprises) qui se rapprochent ainsi du top 10. Pour eux, contrairement à leurs camarades, le vent est désormais plus stable en force et en direction. Depuis peu, il s'est établi autour de 8-12 nœuds et devrait continuer de se renforcer tout au long de la journée pour atteindre 15-20 nœuds en prenant de l'ouest. Des conditions qui seront propices à la glisse et qui vont permettre aux nouveaux leaders de recharger les batteries après une nouvelle nuit lors de laquelle il a fallu enchaîner les manœuvres, envoyer tour à tour spi ou génois. Frédéric Rivet confiait ce matin à la vacation avoir eu ses premières hallucinations et ne cachait pas sa satisfaction d'entrer à présent dans une phase plus « océanique ». Même son de cloche chez Eric Péron qui voyait pour sa part « la fin des galères » et surtout une nouvelle possibilité de faire le break sur ses concurrents plus au nord d'ici quelques jours, avec l'arrivée d'une nouvelle dépression musclée.
Frédéric Rivet (Vendée 1) : « Je me doutais un peu de ma place. Je suis super content ! J'ai pris le choix d'aller au sud assez rapidement, après le cap Finisterre. J'ai pris l'option à fond et tant mieux. Pour une première course au large je suis plutôt satisfait. Le début de nuit a été compliqué car l'air rentrait doucement. Il a fallu beaucoup manœuvrer, changer de voile… Maintenant je peux me reposer. J'étais à fond depuis le début de course. Il fallait être à la barre en permanence, sinon on n'avançait pas. A présent, il fait beau, tout va bien. On va aller chercher la petite dépression dans le sud, c'est le prochain phénomène météo à négocier. On va gérer le virage et ça s'annonce un peu musclé mais ce n'est pas plus mal, ça va permettre de creuser l'écart avec les autres et d'avoir des conditions un peu moins fatigantes. Pour revenir, ils vont devoir attaquer ! Jusqu'ici, j'ai l'impression de faire une étape de la Solitaire du Figaro et je ne pourrai pas tenir comme ça jusqu'au bout ! Ces dernières 48 heures, j'ai du dormir moins de deux heures. Je vais essayer de dormir régulièrement, de me recaler un peu. »
Engagés dès la première nuit sur une route sud, Frédéric Rivet et Eric Péron sont restés fidèles à leur choix de départ. Aujourd'hui, près de 180 milles les séparent de leurs adversaires les plus au nord. Et si ces derniers ont jusqu'à hier soir eu les faveurs du classement, à 5 heures ce vendredi, ce sont bien Vendée 1 et Macif 2009 qui pointent en tête. Une surprise ? Pas vraiment. Et pour cause, en choisissant de rallonger leur route, ils ont pu garder un flux de nord-est rarement inférieur à 5 nœuds au moment où le reste de la flotte peinait dans une dorsale se déplaçant, comme eux, vers l'ouest, et affichait des vitesses quasi nulles. Le verdict est donc ce matin sans appel. Rivet et Péron comptent même maintenant une quinzaine de milles d'avance sur leurs poursuivants par rapport à la distance au but. Ces deux-là ne sont toutefois pas les seuls à profiter de leur positionnement. Eric Drouglazet (Luisina), dans une situation un peu plus intermédiaire, récolte lui aussi les fruits de son option. Idem, un peu plus en arrière, pour Yannig Livory (One Network Energies) ou Amaiur Alfaro (EDM Pays Basque Entreprises) qui se rapprochent ainsi du top 10. Pour eux, contrairement à leurs camarades, le vent est désormais plus stable en force et en direction. Depuis peu, il s'est établi autour de 8-12 nœuds et devrait continuer de se renforcer tout au long de la journée pour atteindre 15-20 nœuds en prenant de l'ouest. Des conditions qui seront propices à la glisse et qui vont permettre aux nouveaux leaders de recharger les batteries après une nouvelle nuit lors de laquelle il a fallu enchaîner les manœuvres, envoyer tour à tour spi ou génois. Frédéric Rivet confiait ce matin à la vacation avoir eu ses premières hallucinations et ne cachait pas sa satisfaction d'entrer à présent dans une phase plus « océanique ». Même son de cloche chez Eric Péron qui voyait pour sa part « la fin des galères » et surtout une nouvelle possibilité de faire le break sur ses concurrents plus au nord d'ici quelques jours, avec l'arrivée d'une nouvelle dépression musclée.
Frédéric Rivet (Vendée 1) : « Je me doutais un peu de ma place. Je suis super content ! J'ai pris le choix d'aller au sud assez rapidement, après le cap Finisterre. J'ai pris l'option à fond et tant mieux. Pour une première course au large je suis plutôt satisfait. Le début de nuit a été compliqué car l'air rentrait doucement. Il a fallu beaucoup manœuvrer, changer de voile… Maintenant je peux me reposer. J'étais à fond depuis le début de course. Il fallait être à la barre en permanence, sinon on n'avançait pas. A présent, il fait beau, tout va bien. On va aller chercher la petite dépression dans le sud, c'est le prochain phénomène météo à négocier. On va gérer le virage et ça s'annonce un peu musclé mais ce n'est pas plus mal, ça va permettre de creuser l'écart avec les autres et d'avoir des conditions un peu moins fatigantes. Pour revenir, ils vont devoir attaquer ! Jusqu'ici, j'ai l'impression de faire une étape de la Solitaire du Figaro et je ne pourrai pas tenir comme ça jusqu'au bout ! Ces dernières 48 heures, j'ai du dormir moins de deux heures. Je vais essayer de dormir régulièrement, de me recaler un peu. »