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Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 23h 56min 00s (heure française) à Itajaí, au Brésil
Leur temps de course : 20 j 21h 41min 25s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 10,76 nœuds. Ils ont parcouru 5 578 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 11,12 nœuds.

Retour sur la course de GDF SUEZ :
Sébastien Rogues et Fabien Delahaye prennent très vite les commandes de cette 11ème Transat Jacques Vabre dans leur catégorie. Ils sont les premiers à rallier Roscoff, où la direction de course a décidé d’organiser une escale pour laisser passer le plus gros d’un coup de vent dans le golfe de Gascogne. Repartis du port breton en tête, le duo de GDF SUEZ ne lâche à aucun moment sa place de leader, malgré une escale technique à Muxia, près du cap Finisterre, pour réparer deux girouettes en tête de mât arrachées. Mais aussi malgré la perte de deux de ses trois spis dans le Pot au Noir. Imposant un rythme effréné, Rogues et Delahaye résistent en fin de course aux assauts de Tales Santander 2014 et Mare. Ces deux bateaux, qui complèteront le podium en Class40, sont attendus à Itajaí en fin de nuit (heure française).
Rédigé par le Samedi 30 Novembre 2013 à 10:31 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
Vincent Riou et Jean Le Cam ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 13h 41min 47s (heure française) à Itajaí, au Brésil. Leur temps de course : 17j 00h 41min 47s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 13,21 nœuds. Ils ont parcouru 5771 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 14,12 nœuds.

Malgré une rapide escale technique à Madère, Riou et Le Cam inscrivent donc pour la première fois leur nom au palmarès de la Transat Jacques Vabre. Ils ont donné le tempo dans une course rapide, sans réel temps mort. Les duos ne se sont pas ménagés et ont tiré sur le matériel. « Que ce soit pour MACIF ou pour PRB, les safrans n’avaient jamais cassé mais à force d’être sollicités, ils ont pété… », expliquait ainsi Jean Le Cam à la vacation ce matin. Pour l’heure, rien n’est joué pour la deuxième place entre Safran (Marc Guillemot/Pascal Bidégorry) et Maître CoQ (Jérémie Beyou/Christopher Pratt), qui se tiennent en quelques milles. Les deux bateaux sont attendus vers 15h sur la ligne d’arrivée.
Tags : Jacques Vabre
Rédigé par le Dimanche 24 Novembre 2013 à 16:35 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Erwan Le Roux et Yann Eliès (FenêtréA Cardinal) : "ça a été du billard tout le temps, on ne s'est jamais pris la tête, on a toujours pris les bonnes décisions"


Erwan Le Roux et Yann Eliès ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 06h 40min 15s (heure française) à Itajaí, au Brésil. Leur temps de course : 14j 17h 40min 15s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 15,30 nœuds. Ils ont parcouru 5 872 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 16,60 nœuds.

Le Roux et Eliès ont réalisé une course pleine de maîtrise face à leur rival Actual (Yves Le Blevec/Kito de Pavant) : un mano a mano haletant depuis le cap Finisterre jusqu’à quelques milles d’Itajaí.

Pour l’heure, Actual navigue dans des conditions très variables en force et en direction ne permettant pas d’affiner une heure exacte d’arrivée : « Je parierai plutôt au milieu de matinée pour nous. Mais personne n’est capable de prévoir. » soulignait Yves Le Blevec à la vacation ce matin.
jacques_vabre.m3u Jacques Vabre.m3u  (198 o)
Tags : Jacques Vabre
Rédigé par le Vendredi 22 Novembre 2013 à 09:00 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Cette fois-ci, plus rien ne semble devoir retenir les Minis à quai. Après plus d’un mois d’attente, il est temps que la course reprenne ses droits. Et le menu s’annonce alléchant, même s’il faudra faire attention aux excès. C’est un régime de nord à nord-est puissant qui attend la flotte dès les premières heures de course. L’alizé portugais devrait être présent jusqu’aux Canaries et plus si affinités.


Mini Transat 2013 - Douarnenez - Pointe-à-Pitre Vers une Transat de tous les records…
Affoler les compteurs. A partir de demain matin, les voiles de portant seront de sortie et les Minis devraient rapidement enquiller des heures à plus de dix nœuds de moyenne. Comme sur une piste noire, il faudra négocier le mur du cap Finisterre où les vents pourront atteindre parfois 40 nœuds en rafales. Ensuite, ce sera une question de choix : ceux qui s’en sentiront partiront au large pour attraper la veine de vents forts, parfois supérieurs à 35 nœuds. Les autres choisiront de faire route plein sud, le long des côtes du Portugal où les vents devraient être notoirement plus maniables. Pour les concurrents comme pour les routeurs (qui peuvent donner encore des conseils tant que les solitaires ne sont pas en course) le dilemme n’est pas simple. Jusqu’à quelle limite est-il rentable d’aller chercher des vents plus forts ? D’autant que l’état de la mer est prépondérant pour la bonne marche de ces petites luges qui, malgré tout, ne font que 6,50m.
Certains routages donnent les premiers aux Canaries en moins de quatre jours et les premières estimations, à pondérer, tablent sur une arrivée en Guadeloupe après 17 à 18 jours de course pour les premiers prototypes. Les premiers bateaux de série pourraient suivre dans les 48 heures. Dans ce cas, ce serait une des traversées de l’Atlantique les plus rapides, ajoutant un nouveau record à une édition qui ne manque déjà pas de superlatifs.

Un avitaillement de poids
Malgré tout, les concurrents préfèrent tabler plutôt sur 24 à 25 jours de mer. On n’est jamais à l’abri d’un incident, voire d’une dégradation des prévisions météo. Il s’agit donc de gérer tout l’avitaillement en tentant de respecter un devis de poids acceptable et une bonne répartition des masses à l’intérieur du bateau. En complément des nourritures lyophilisées, les solitaires ont envahi le supermarché local pour faire provision de quelques plaisirs terrestres permettant de garder le moral. On a vu ainsi quelques jambons trouver leur place au dessus des puits de quille ou sous la descente, selon l’humeur des skippers. D’autres n’oublient pas non plus les grigris et mascottes qui les aideront à traverser l’Atlantique. En bon Alsacien, Nicolas Boidevezi (Nature Addicts) embarquera sa cigogne fétiche quand Benoît Marie (benoitmarie.com) s’est vu confier par Jean-Luc Van Den Heede, la peluche avec laquelle il avait bouclé son premier Vendée Globe et qui a été remise à Alessandro Di Benedetto pour l’édition 2012. Autant dire une compagnie d’exception… Il faut bien ça quand on ambitionne d’affoler les compteurs sur l’Atlantique.

Ils ont dit :
Robert Rosen Jacobson (Postillion Hotels)
« Je me sens relax. C’est une bonne initiative d’avoir reporté le départ à demain matin. Je suis plutôt confiant, content d’y aller. Cela fait quand même plus de trente jours qu’on attend ce moment. Ça va forcément être émouvant de savoir qu’on part pour une étape d’une seule traite.»

Nolwen de Carlan, (Reality)
« Je suis contente de partir, il était temps. J’avais encore pas mal de choses à finir de bricoler. Là, j’en suis au stade du rangement, donc ça devrait aller. Il va falloir être prudent, mais c’est bien qu’on parte.»

Alan Roura (Navman)
« Je suis content, c’est évident. En même temps, je ressens un mélange de sentiments entre concentration, plaisir de partir et une petite appréhension. Ce n’est pas si facile de savoir qu’on va naviguer dans du vent fort, même si je sais que le bateau est costaud. »

Gwénolé Gahinet (Watever/Logways)
« Je suis content de partir, mais un peu fatigué. J’ai fait une sieste aujourd’hui, ça m’a fait un bien fou. Tant que tu es à terre, tu trouves toujours un truc à bidouiller, un truc à rajouter sur la job list. Les conditions qu’on va rencontrer ? La brise au portant, c’est quelque chose que je ne connais pas bien. Je vois bien que des gars comme Bertrand (Delesne) ou Nico (Boidevezi) se frottent les mains, mais on va s’adapter… »


Liste des concurrents de la Mini Transat 2013 au 11 novembre - 18h00 disponible ici
Rédigé par le Mardi 12 Novembre 2013 à 19:31 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
Les vingt-six Class40’ sont bien à l’abri dans le port de Bloscon (Roscoff) qu’ils ont atteint vendredi dans le sillage de GDF SUEZ (Rogues-Delahaye) arrivé le premier à 14h45 vendredi tandis que EcoElec-Frantonic (Darni-Bernard) fermait la marche à 0h07 ce samedi... La Direction de Course devrait informer ce jour la flotte de l’heure de départ du port breton, les duos devant alors s’élancer dans l’ordre de leur arrivée avec le même écart au premier.

Car dans le golfe de Gascogne, le vent est bien présent ! Du moins pour les Multi-50 et les monocoques Imoca : plus de trente nœuds de secteur Sud-Ouest au passage du front ce samedi matin… Avec de très méchants grains à plus de 40 nœuds, et une mer très chaotique. Au point que les marins n’ont pas pu répondre à la vacation radio, pris par d’autres impératifs.

Passage de front

Actual (Le Blévec-de Pavant) était toujours en tête des Multi-50 à mi-chemin entre le raz de Sein et le cap Finisterre, au plus fort du coup de vent à 6h00… La bascule du vent au milieu de la nuit au secteur Sud-Ouest a obligé les trimarans à virer de bord pour affronter le passage du front qui durait plus de trois heures : des conditions très dures avec de violents cumulonimbus sur une mer totalement désordonnée. Ce n’est que ce samedi midi qu’un premier bilan pourra être tiré quant aux problèmes techniques rencontrés ou non par les six tandems.

Pour les monocoques Imoca, les conditions de navigation n’étaient pas plus favorables puisque le premier, Macif (Gabart-Desjoyeaux) n’était qu’une trentaine de milles en retrait par rapport au leader des Multi-50. Plus en pointe, le duo des vainqueurs du Vendée Globe avait déjà traversé le front à 5h00 et pouvait de nouveau faire route vers la pointe espagnole : il devrait ainsi augmenter sensiblement son avance sur PRB (Riou-Le Cam) et Safran (Guillemot-Bidégorry) qui bataillaient encore face à ces dures conditions !

Enfin du côté de la pointe espagnole, le vent était nettement en retrait : un petit flux de Sud-Ouest d’à peine dix nœuds qui obligeait les deux MOD-70 à louvoyer en baie de La Corogne. Les deux trimarans monotypes devraient déborder le cap Finisterre ce samedi en milieu de matinée, Edmond de Rothschild (Josse-Caudrelier) naviguant à vue avec Oman Air-Musandam (Gavignet-Foxall).

En fait, la situation météorologique devrait nettement s’améliorer pour tous les bateaux en approche du cap Finisterre, mais dans le golfe de Gascogne, il va falloir attendre encore 24 heures avant que le flux de secteur Ouest trente nœuds ne commence à se calmer…

Ils ont dit

Tanguy de Lamotte (Imoca Initiatives Cœur)

« On a trente nœuds, bâbord amures avec trois ris et le tourmentin : on est au près et il fait nuit. Pour l’instant c’est gérable, mais on va avoir plus et on ne va pas tarder à revirer vers le Sud, vers le cap Finisterre. Les conditions sont conformes à ce qu’on attendait, il n’y a pas encore de vent à 45 nœuds, peut être au passage du front mais ça sera rapide et on est prêt. On a eu un petit souci avec un bout de dérive et on a du mal à s’alimenter mais le moral est bon, car on a réussi à dormir, d’ailleurs François dort en ce moment. J’ai mon atèle depuis le début de la course pour maintenir ma cheville, mais ça ne m’empêche pas de travailler donc c’est nickel. »

Guillaume Le Brec (Imoca Bureau Vallée)

« Ça ne se passe pas mal : on a eu une bonne journée et une nuit un peu plus compliquée, avec des conditions instables, beaucoup de vent sous les grains. Et là on fait route sur le cap Finisterre ! On a viré de bord récemment, car on a passé le front et on est en tribord vers l’Espagne. Maintenant, il y a 25 nœuds d’Ouest, la mer est encore maniable pour le moment mais devrait forcir dans la journée. On a pris l’option de virer plus tôt que ce que nous disaient les routages sinon on aurait dû virer deux fois dans 35 nœuds. On est content d’être décalé vers l’Ouest pour la suite. Il faut faire route vers le soleil parce qu’on ne l’a toujours pas vu ! »

Rédigé par le Samedi 9 Novembre 2013 à 10:42 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
Les Sables Horta Les Sables : photo Christophe Breschi


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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02