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La flotte de la Transgascogne 6.50 s'est élancée ce mardi peu avant 10h vers l'Espagne. Les orages puis la houle avaient contraint, par deux fois, la direction de course à reporter le départ de cette 14e édition, mais cette fois, ça y est, la compétition bat déjà son plein au cœur du golfe de Gascogne. Les Mini filent à 6 - 7 nœuds au près et de premières options se dessinent déjà.


Ça y est, les 62 concurrents de la Transgascogne 6.50 sont bel et bien en route pour Luanco
Un abandon est à déplorer. Son étrave délaminée suite à une collision juste après le départ, Pierre-François Dargnies (Kairos We - Van) a dû jeter l'éponge. Le duo Erwan et Thierry Le Draoulec impliqué dans cette collision a pu repartir suite à une réparation express : la solidarité entre marins a une fois encore fait des heureux... Deux sur trois, c'est déjà ça.

Hautes pressions en question
En mer, les ministes sont immédiatement entrés dans le vif du sujet. 15 à 20 nœuds établis d'ouest sud-ouest, un peu de mer et une bulle anticyclonique droit devant : les marins avaient de quoi s'occuper la tête et les jambes dès les premières heures de course.

La brise qui souffle actuellement au large des côtes vendéennes va faiblir en fin de journée à 5 nœuds. Cette nuit, les concurrents vont devoir contourner ou tenter de traverser cette petite zone de hautes pressions, centrée sur le sud du golfe de Gascogne. Ce système devrait cependant se décaler rapidement dans l'est et, dès demain matin, un flux de secteur est devrait souffler dans les voiles : les spis seront de sortie !

La cuiller basque
Dès le départ, les coureurs ont donc fait leur choix : aller au plus court quitte à passer par une case « sans vent » ou contourner la bulle par en dessous pour tenter de garder du vent tout le temps. Cette « cuiller basque » (route incurvée, au large de la cote basque), très tentante sur le papier, est en revanche un peu risquée à mettre en œuvre sur l'eau. Il suffit que le système de hautes pressions ralentisse sa progression, et le piège se referme. Mais si ça passe, le bénéfice peut être très intéressant.

Comme toujours en course au large, tout sera question de placement et de timing. Qu'ils soient partisans de l'ouest ou adeptes de l'option sud, les coureurs garderont donc un œil sur leur baromètre cette nuit, seul indicateur de la progression de ce fameux anticyclone. Ils pourront réajuster un peu leur cap, mais il leur faudra assumer leur option, quoi qu'il arrive.

Déjà des écarts latéraux
Après cinq heures de course, 5 milles séparent déjà Julien Pulvé (Chasseur de primes) le prototype le plus à l'ouest, d'Arthur Léopold Léger (Delcroix - Mécénat chirurgie cardiaque) le plus est. Tous deux filent à 7 nœuds, dans des conditions de vent similaires. Entre ces deux (relatifs) extrémistes, cinq autres solitaires progressent sur une même ligne : Bertrand Delesne (Tem Work), Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), Louis Segre (Roll my chicken), Jorg Riechers (Mare) et Nicolas Boidevezi (C'est pas la mer à boire).


En bateaux de série, à des vitesses proches de 6 nœuds, Yannick Le Clech (Daoulic) le plus ouest, évolue à 4 milles de Ian Lipinski (Pas de futur sans numérique), le plus est. Entre eux, en ligne, là aussi, quatre concurrents à l'attaque : Bert Bossyns (Net Werk), Eric Cochet (Aber & Co), Justine Mettraux (Team Work) et Sylvain Leboeuf (Match Box).
Mais c'est pour l'instant Damien Cloarec (Lomig) qui a pris les devants des bateaux de série, sur une route médiane.


Nuit décisive ?
La nuit qui approche devrait donc être décisive, les décalages est/ouest vont-ils s'accentuer ? Les coureurs vont-ils jouer la prudence et rester sur des routes médianes ? L'anticyclone va-t-il passer rapidement ou pas ? Premières réponses demain matin... Et premières arrivées dès demain soir à Luanco.

Suivez la course : http://transgascogne.geovoile.com/2013/
Rédigé par le Mardi 30 Juillet 2013 à 16:57 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Le départ de la 14e édition de la Transgascogne 6.50 sera lancé ce lundi, à 20h, dans des conditions musclées, mais maniables. Le front orageux soufflant depuis hier sur le golfe de Gascogne avait contraint la direction de course à reporter le lancement de cet aller-retour entre la Vendée et l'Espagne.


La brise (20 nœuds annoncés) sera encore soutenue ce soir au large de Port Bourgenay, au moment du coup d'envoi de la Transgascogne 6.50. Et ce vent qui souffle depuis samedi sur le golfe de Gascogne a levé une houle de 2 à 3 mètres, particulièrement sensible à proximité des côtes vendéennes... Les 63 concurrents de la Transgascogne 6.50 se préparent à un départ plutôt sportif !

En profiter pour dormir

Au près, dans la nuit, l'étrave va cogner dans les vagues, le bateau sera gîté, les embruns vont balayer le pont... en solitaire comme en double, la mise en jambe de cette première étape vers Luanco sera physique et technique. Et ce flux d'ouest qui souffle actuellement sur les côtes vendéennes restera soutenu pendant environ 24h.
Heureusement, au près, le bateau est équilibré et bien calé dans le lit du vent : les pilotes automatiques pourront prendre le relais des marins. Ces derniers auront en effet besoin de se reposer au maximum en vue d'une bulle anticyclonique à négocier dans la nuit de mardi à mercredi.

Sur le qui-vive
Paradoxalement, c'est la deuxième nuit de course, dans la "pétole", qui devrait être la plus éprouvante pour les concurrents de la Transgascogne 6.50 : le vent va faiblir mardi soir, voire s'évanouir complètement pendant quelques heures, avant de revenir, instable, par l'est, en fin de matinée mercredi. Là, plus question de pilote automatique, il faudra régler le bateau le plus finement possible dans des conditions instables, être à l'affut des risées et, surtout, de l'évolution de cette petite bulle anticyclonique pour tenter de s'en extirper au plus vite.

Dès le coup d'envoi, de cette première étape vers Luanco (dans les Asturies en Espagne), les concurrents devront anticiper cette bascule de vent de 180° de façon à se retrouver, le plus frais possible, au bon endroit le moment venu... Des options stratégiques pourraient se dessiner dès les premières heures de course.

Fin à suspens ?
Enfin, à l'approche des côtes asturiennes, une autre bulle anticyclonique risque de stopper net la tête de flotte tandis que leurs poursuivants auront encore du vent... Un nouveau départ, ou tout au moins un solide suspens, sont à prévoir à quelques dizaines de milles de l'arrivée.


Benoit Marie (benoitmarie.com) : « Ça va être une mise en jambe pêchue ! On s'est beaucoup entrainé dans ces conditions-là cet hiver, à Lorient, donc ça ne pose pas de problème. Ce n'est jamais agréable au près, en Mini, par 22 nœuds et plus de 2 mètres de creux, mais cela reste maniable. Ensuite, il faudra être très vigilant dans la molle. La situation n'est pas stable, il faudra être sur le qui-vive pour bien se placer. Il peut y avoir des décalages est/ouest qui pourront créer des écarts à l'arrivée.
J'aime bien la brise, et j'aime bien quand il y a de la stratégie et des situations compliquées donc c'est parfait ! Et c'est super motivant d'aller en Espagne ! »

Elise Bakhoum (Qeramix) : « Partir dans la brise créée toujours une petite appréhension, ça demande une préparation un peu plus poussée, il faut tout anticiper au niveau matériel, avoir dormi et mangé. Mais là, ce sera juste inconfortable, ce n'est pas de la grosse « baston ». Ensuite, il ne faudra pas se laisser surprendre par la zone de transition. Et à l'arrivée, ça peut redistribuer... Rien ne sera joué avant l'arrivée, il faudra avoir de la patience, j'aime bien ce genre de situation.
Je vise le top 10, mais mon objectif est surtout de prendre un rythme de transat, de ne pas me mettre dans le rouge, de bien gérer mon sommeil notamment. »

Hervé Aubry (Voilerie HSD - Ville de Pornichet) : « J'aime bien le près dans la brise, ce départ ce soir c'est une très bonne nouvelle pour moi ! Il faudra se reposer dès cette nuit pour être en forme la nuit suivante dans l'anticyclone. Il faudra sans doute beaucoup manœuvrer et garder un œil sur le baromètre pour voir à quelle vitesse se déplace cette bulle et s'en dégager au plus vite.
L'idée est de créer un peu d'écart dès le départ pour avoir un peu de marge de manœuvre ensuite, car je ne connais pas encore bien ce bateau et je suis moins à l'aise dans le petit temps. Mais globalement ça va aller assez vite. »

Yannick Le Clech (Diaoulic) : « Mon objectif sur cette course est de finir à tout prix pour me qualifier pour la Mini Transat. Je suis surtout là pour valider ma course et ma vitesse. Mais j'aime bien le près, ça va être de belles conditions. D'autant qu'il va falloir anticiper avant le départ si on choisit de contourner la bulle anticyclonique par l'est ou par l'ouest. L'option est semble plus instable, mais plus directe... Et à l'arrivée ce sera compliqué aussi, mais on ne peut pas avoir de prévision fiable là-dessus à 48h.
Il sera donc important de partir devant pour être libre de ses choix de route. »

La Transgascogne 6.50 en chiffres

14e édition
1 parcours inédit de 590 milles, incluant le traditionnel contour de Belle Ile lors de la première étape.
63 concurrents (dont 42 qualifiés à la Mini Transat 2013 et 4 en cours de qualification)
Répartition:
36 bateaux de série solo
20 prototypes solo
8 bateaux de série double
1 prototype double


Programme de la Transgascogne 2013


Lundi 29 juillet
Briefing météo pour les skippers
20h00 - départ de la première étape vers Luanco, en route direct.


Mercredi 31 juillet
Premières arrivées de la flotte à Luanco (Espagne - Asturies)


Samedi 3 aout
Briefing des skippers au musée de mer
12h02 - départ de la deuxième étape vers Port Bourgenay


Lundi 05 aout
Premières arrivées de la flotte à Port Bourgenay
Rédigé par le Lundi 29 Juillet 2013 à 13:48 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

63 bateaux prendront le départ de la 14e édition . Les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.


Port Bourgenay : départ de la Transgascogne dimanche à 12h02
Le départ sera donné le dimanche 28 juillet à 12 h 02 à Port Bourgenay. La Transgascogne continue à écrire une histoire humaine commencée en 1988 avec la création de Port Bourgenay. « Des Italiens, des Belges des Espagnols sont de la partie. C’est une course qui s’est internationalisée » a indiqué Denis Hugue le Directeur de la Course pour la quatrième fois jeudi lors des derniers contrôles de sécurité. Le Port de Luanco dans la province des Asturies en Espagne, est très motivé à l’idée d’accueillir pour la première fois une étape dans son port tout neuf. La convivialité et la bonne humeur, le professionnalisme des organisateurs font que la Transgascogne a su au fil des éditions se faire connaître « Cette course estivale est souvent la dernière possibilité pour de futurs concurrents de la Transat de se comparer aux autres ou de faire partager leur passion à leurs proches ».
Le Syndicat Mixte pour l’aménagement du Talmondais, l’Association pour la Promotion et l’Animation de Port-Bourgenay (APAPB), l’Association nautique de Bourgenau, les juges arbitres, les contrôleurs soit plus d’une 40 de personnes sont sur le pont pour organiser, vérifier la sécurité sur les embarcations La plupart travaillent ensemble sur les événements nautiques qu’accueillent Port Bourgenay C’est toute une organisation locale qui se met en place depuis plusieurs mois. « Les bénévoles, qui travaillent à l’organisation de cette course ont permis de faire connaître Port Bourgenay et ont fortement contribué à sa notoriété » a expliqué Alain Dana le Président de l’ANB qui a participé à la création et au lancement de la Transgascogne. « L’ANB met un point d’honneur au développement des courses nautiques et nous sommes fières de permettre aux jeunes skippers de grandir » Six bateaux accompagnateurs participent à la Transgascogne.
Rédigé par le Vendredi 26 Juillet 2013 à 11:26 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Déjà vainqueur de la première étape, l’équipage de GDF SUEZ a récidivé sur le retour des Açores aux Sables d’Olonne. Une vitesse impressionnante, une navigation parfaitement maîtrisée, des prises de risques au moment opportun, la victoire de Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ne souffre d’aucune contestation.


En franchissant la ligne d’arrivée à 10h 13mn 14s, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont su résister au retour de leurs poursuivants, notamment l’équipage d’Eärwen qui, sur une route un peu plus sud, pouvait espérer créer la surprise. Mais l’équipage de GDF SUEZ a conservé la maîtrise de la course jusqu’au bout.

Le parcours pour revenir d’Horta était pourtant truffé de pièges : une dorsale anticyclonique barrait la route directe et obligeait les concurrents à un long détour par le nord. Pour exemple, Sébastien et Fabien ont parcouru 1595 milles sur l’eau pour une distance théorique de 1271 milles, soit un accroissement de 25% de la route effective. Mais surtout, les deux navigateurs ont su faire le choix décisif à l’entrée de la Manche, en décidant d’un nouveau bord au nord-est, pour aller chercher un peu plus de pression. Vitesse, lucidité, capacité de décision, c’était la recette gagnante de cette édition 2013.

Sébastien Rogues

« Je suis vraiment super heureux. On a vraiment bien navigué alors qu’il y avait des choix stratégiques pas toujours faciles à faire. Fabien a beaucoup travaillé sur la météo et c’est lui qui nous a proposé les options à prendre. Ce n’est pas forcément évident de repartir pour un bord de près de 80 milles dans le nord-est, mais c’est un investissement qui valait le coup. Et puis, en arrivant, on a validé notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. Mais surtout on a validé notre entente, on s’est bien réparti les rôles, on a bien communiqué entre nous et la vie à bord était vraiment agréable. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de gagner. »

Fabien Delahaye

« C’est bien. C’était notre première course au large ensemble et on n’a plus aucun doute sur notre capacité à naviguer tous les deux. On a validé beaucoup de choses dans l’optique de la Transat Jacques Vabre. Le choix de notre dernier bord était assumé depuis longtemps. On savait qu’il y aurait plus de pression à l’entrée de la Manche et qu’en arrivant sur la Bretagne, on bénéficierait d’un effet de site avec un vent qui tiendrait plus longtemps qu’au large. On a juste eu une petite transition difficile en arrivant sur Penmarc’h, mais dans l’ensemble, on était plutôt confiant. »
Rédigé par le Mardi 23 Juillet 2013 à 10:33 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Bretagne Crédit Mutuel Elite remporte l’étape Brest – Lorient grâce à une option osée. Sodebo et Groupama 34 complètent le podium. Demain tour de l’île de Groix de 25 milles et de coefficient 2


Où vont-ils chercher tout ça ?
C’est à se demander où ils vont chercher tout ça. À la fin de l’étape Brest – Lorient, les hommes de Bretagne Crédit Mutuel Elite se détachent de la flotte et plongent au sud. Une heure avant l’arrivée, ils se recalent et croisent devant des adversaires médusés. Un coup osé mais c’est banco pour l’équipage de Nicolas Troussel qui arrive vainqueur devant la citadelle de Port-Louis. Il s’agit de leur deuxième victoire d’étape de ralliement.

Partis hier soir à 20h de la rade de Brest, les 12 M34 ont joué à empanner dès la sortie du goulet. 10 à 15 nœuds de vent de nord-est : les conditions sont idéales pour passer à travers les roches des Tas de Pois avant de glisser jusqu’à l’ouest de l’île de Sein. Le spectacle est grandiose. Les bateaux entre les cailloux, les tacticiens sont aux manettes, les barreurs sont appliqués. Là, affalage des spis et descente au reaching vers les îles Glénan. La nuit est complexe, il faut souvent changer de voile d’avant, du foc au spi de capelage. Le verdict tombe au matin à la Jument des Glénan que Courrier Dunkerque 3 passe en tête devant Sodebo et Nantes St Nazaire E.Leclerc. Bretagne Crédit Mutuel Elite, rappelé individuellement au départ avec Team OmanSail, est alors 8e …

Ça part au près dans une dizaine de nœuds. La flotte se contrôle en virant le long du Morbihan. Sauf les hommes de Nicolas Troussel qui se décalent discrètement au sud. « On a fait le choix d’avoir une autre trajectoire que les autres, » raconte le skipper breton. « On n’était pas très bien placés à ce moment-là mais on croyait aussi en notre option. »

Le vent bascule un peu à droite – un peu, juste assez pour que Bretagne Crédit Mutuel Elite croise devant les leaders à l’ouest de Groix, à quelques milles de l’arrivée. Troussel : « On a saisi notre chance et ça a payé. Comme quoi, ça n’est jamais fini en voile. Il faut toujours y croire. ». Sourire aux lèvres, il ajoute : « Mais il a fallu se mettre en mode match-race pour finir la manche. Ce n’est pas une Troussel parce que même si c’est moi qui décide, c’est un travail commun avec les pointures du bord. Et puis la fameuse Troussel ne se termine pas par du match-race, c’est une arrivée avec beaucoup d’avance ! »

Les équipages doublés s’avouent surpris et un peu rageurs. Derrière les Bretons, Sodebo, Groupama 34 et Courrier Dunkerque 3 se battent façon match-race et les quatre bateaux terminent respectivement aux quatre premières places. Moins d’une minute sépare sur la ligne Sodebo de Groupama 34. Même après 113 milles, l’écart à l'arrivée est infime, la bagarre est à l’image du niveau sportif de ce cru 2013 !
Team OmanSail est 5e et Nantes St Nazaire E.Leclerc, longtemps leader de la manche, termine 6e. Normandie est 7e et premier amateur, conservant le spi rose.

30 coefficients ont déjà été courus pour un total de 58 – c’est la mi-parcours du Tour. Au classement général, Troussel prend encore des points. Il est désormais à 31 points de Cammas. Mais « la lutte continue » affirme t-il les dents serrées. Sodebo grimpe à la troisième place du général.

Demain, la flotte disputera un tour de l’île de Groix de 25 milles et de coefficient 2 (départ ponton à 9h, départ de course à 11h). Groix, un écrin idéal pour célébrer la fête nationale comme le sera Le Mont Ventoux pour chez les cyclistes de l'autre Tour.


Demain, Jean-Pierre Dick, l’invité de marque de Martinique-BE.Brussels

Jean-Pierre Dick, le skipper du Mod 70 PAPREC VIRBAC est à Lorient chez lui ! Les bureaux et le hangar de son Ecurie Absolute Dreamer sont à deux pas des pontons où sont amarrés les 12 M34 du Tour de France à la Voile. Il n’est donc pas très étonnant de voir embarquer Jean-Pierre demain avec l’un des équipages pour disputer le Tour de Groix. Le skipper, 4ème du dernier Vendée Globe, rejoindra le Team Martinique-BE.Brussels pour ce côtier de 25 milles de coefficient 2. Une sorte de retour aux sources pour celui qui s’imposa sur le Tour de France à la Voile en 2001. Et un immense honneur pour les amateurs menés par Mathieu Mourès et Delphine Wolters.
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Interviews

Nicolas Troussel, skipper de Bretagne Crédit Mutuel Elite :
« Nous avons pris une option juste après le passage sous les Glénan et avons suivi une autre trajectoire que les autres. Je n’y suis pour rien, c’est de la faute de Jeremie (Beyou) et Christopher (Pratt) ! Nous étions partis chercher une bascule de vent et du courant positif au niveau de Groix et c’est à peu près ce qui nous est arrivés. On a eu peur que la bascule ne vienne pas mais elle est venue. Bien contents de recroiser devant les autres. L’euphorie est remontée dans l’équipage …»

Thomas Coville, skipper de Sodebo :
« Très belle bagarre. On n’aurait jamais osé faire cette option. Nicolas est réputé pour avoir le mental pour aller aussi loin dans ses options. Comme disait notre navigateur Jean-Luc (Nélias), si moi j’avais tenté ça, ça aurait foiré. Quand nous nous sommes retrouvés devant Courrier Dunkerque, Groupama 34, OmanSail et les autres ce matin, on pensait être en tête. On a eu une mauvaise surprise de voir Bretagne Crédit Mutuel croiser quatre longueurs devant nous grâce à une option radicale. C’est le jeu : il faut y croire, ils y ont cru et ils ont tenté. Bravo ! »

Fabien Henry, barreur de Groupama 34 :
« On a fait un départ sympa de Brest et on est arrivés en tête à L’Occidentale de Sein. La nuit, nous n’avons pas été bons et nous avons manqué de réussite. Nous avons attrapé un filet dans la quille et avons dû faire une marche arrière. Nous nous sommes battus pour revenir sur Sodebo et Courrier Dunkerque. On arrive à passer Daniel Souben après les Glénan. Et là, on voit revenir Bretagne Crédit Mutuel Elite. Ils étaient tous seuls ! C’est une grosse prise de risques mais ça a payé. Dommage pour nous à la fin car on a failli passer Sodebo et on a fait une petite faute sur eux. On a préféré faire un 360 pour réparer un petit mille avant l’arrivée. Ce qui est positif, c’est que nous nous sommes bien accrochés. »

Brieuc Oger, numéro deux de Nantes Saint Nazaire E. Leclerc :
« On prend un bon départ, on est dans le match toute la descente au portant même si on fait quelques petites erreurs et on passe deuxièmes au Tas de Pois. On tient bien le coup jusqu’à L’Occidentale de Sein puis on dégaine très vite le petit spi, on prend de l’avance. Il est 3h, on est en tête de la flotte. On a un bon wagon. Mais la fin de nuit est difficile avec des soucis de vitesse et d’algues. Les adversaires sont revenus sur nous. On sort troisièmes quand on repart au près et on fait un mauvais choix de voile, on a dû enchainer deux changements de voiles. Les meilleurs teams réalisent ce genre de manœuvres mieux que nous. Et là, Nicolas Troussel nous sort un truc de sa botte pour nous sortir du Top 5… On progresse, cette 6e place est mieux que notre 8e du général. »

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Classement général provisoire après 18 courses, avant jury :

1 GROUPAMA 34, CAMMAS Franck 719 pts - Spi Bleu
2 BRETAGNE CREDIT MUTUEL ELITE, TROUSSEL Nicolas 688 pts
3 SODEBO, COVILLE Thomas 671,8 pts
4 COURRIER DUNKERQUE 3, SOUBEN Daniel 670 pts
5 TEAM OMANSAIL, POULIGNY Cédric 637 pts
6 TOULON PROVENCE MEDITERRANEE - COYCH, BERNAZ Jean-Baptiste 574 pts
7 VILLE DE GENEVE - CARREFOUR ADDICTIONS, METTRAUX Elodie-Jane et GROUX Nicolas 560 pts
8 NANTES - SAINT NAZAIRE - E.LECLERC, DOUGUET Corentin 560 pts
9 NORMANDIE, CHOQUENET Baptiste 521 pts
10 MARTINIQUE - BE.BRUSSELS, WOLTERS Delphine et MOURES Matthieu 488 pts
11 ISKAREEN, DITTMERS Christiane et BRUHNS Sönke 483 pts
12 BIENNE - VOILE – SRS, PETER Luzius et KUNZ François 455 pts

Classement au large après 5 courses, avant jury : 


1 BRETAGNE CREDIT MUTUEL ELITE, TROUSSEL Nicolas 410 pts - Spi Vert
2 GROUPAMA 34, CAMMAS Franck 400 pts
3 SODEBO, COVILLE Thomas 388, 8 pts (...)

Classement technique après 13 courses, avant jury :
1 GROUPAMA 34, CAMMAS Franck 319 pts
2 COURRIER DUNKERQUE 3, SOUBEN Daniel 291 pts - Red Spinnaker
3 SODEBO, COVILLE Thomas 283 pts (...)

Classement amateur après 18 courses, avant jury :
1NORMANDIE, CHOQUENET Baptiste 521 pts - Spi Rose
2 MARTINIQUE - BE.BRUSSELS, WOLTERS Delphine et MOURES Matthieu 488 pts
3 ISKAREEN, DITTMERS Christiane et BRUHNS Sönke 483 pts
4 BIENNE - VOILE – SRS, PETER Luzius et KUNZ François 455 pts


Rédigé par le Samedi 13 Juillet 2013 à 22:52 Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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Les Sables Horta Les Sables : photo Stéphanie Gaspari
Les Sables Horta Les Sables  2011
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Départ du Vendée Globe le 10 novembre 2012


Transat Jacques Vabre: départ le 3 novembre à 13h02