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François Bayrou tenait jeudi soir un meeting au Centre des Congrès d'Angers pendant que le candidat Nicolas Sarkozy se faisait huer à Bayonne



François Bayrou tenait jeudi soir un meeting au Centre des Congrès d'Angers pendant que le candidat Nicolas Sarkozy se faisait huer à Bayonne
Devant près de 2.000 personnes, le candidat à la présidence de la République a dénoncé la "surenchère" de ses concurrents qu'il juge "irresponsable et dangereuse", appelant les citoyens lassés à choisir la voie du pragmatisme et "des vrais sujets". "La campagne électorale telle qu'elle se déroule trahit l'intérêt véritable des Français. On ne parle plus de la dette, du chômage, du pouvoir d'achat, mais l'on fait des promesses à coûts de milliards d'euros, sans en avoir les moyens", a expliqué François Bayrou en citant les noms de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.

"Leurs deux partis sont co-responsables de la situation actuelle et ils sont en train de nous proposer son aggravation", a dénoncé le candidat centriste en parlant d'une "campagne irresponsable et dangereuse", de "non-assistance à pays en danger". Revenant sur la proposition de François Hollande d'instaurer une taxation à 75% pour les revenus au dessus d'un million d'euros annuels, le député des Pyrénées-Atlantiques a dénoncé une proposition "démagogique", relevant de "l'amateurisme": "Si on n'a plus la possibilité de faire fortune en France, les riches de demain seront les fils des riches d'aujourd'hui".

Quand au souhait de Nicolas Sarkozy de faire travailler les professeurs du second degré 26 heures de présence par semaine contre 18 heures de cours actuellement en les payant 25% de plus, l'ex-ministre de l'Education a dénoncé ceux qui "présentent les enseignants comme des feignants qu'il faut remettre au travail". Pour lui, les enseignants travaillent déjà en réalité le double des 18 heures de cours. "Pour notre part, face au risque du pire, nous porterons la vérité, celle de la nécessité du rééquilibrage des finances publiques sans laquelle nous transmettrons nos dettes à nos enfants. Et, ceux qui sont capables de trahir leur enfant en les couvrant de dettes ne sont pas digne de la responsabilité à laquelle ils prétendent", a-t-il lancé avant de défendre à nouveau ses priorités "Produire", "Instruire" et "moraliser la vie publique".


Vendredi 2 Mars 2012
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