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L'actualité et l'information sur la ville de Paris et ses environs

 

 

Peu de femmes, beaucoup d’énarques, un savant mélange de jeunes technos, de profils expérimentés et d’incontournables de la galaxie Hollande : la composition de l’équipe de l’Élysée respecte la tradition.
Après la nomination des piliers de l’équipe Hollande, comme le secrétaire général Pierre-René Lemas, en poste dès la passation de pouvoirs, Aquilino Morelle, le conseiller politique, ou la directrice de cabinet, Sylvie Hubac, la présidence de la République a publié en fin de semaine dernière la liste des principaux collaborateurs de François Hollande. Une équipe découpée entre 5 pôles (cabinet, diplomatie, économie et finances, politiques publiques, presse et communication) auxquels s’ajoutent les militaires de l’état-major particulier et les aides de camp.

Pôle “Cabinet”
Ancien chef de cabinet de François Hollande, Faouzi Lamdaoui est désormais conseiller à l’égalité et à la diversité. Cité comme ministrable, puis pressenti pour être candidat aux législatives dans la Somme, ce fidèle collaborateur du Président se retrouve finalement à l’Élysée. Au sein du pôle “Cabinet”, il va côtoyer le conseiller “justice”, Pierre Valleix. Ce magistrat de 59 ans, passé par le cabinet d’Élisabeth Guigou au ministère de la Justice, était conseiller de Jean-Pierre Bel à la présidence du Sénat après avoir été avocat général près la cour d’appel de Montpellier et procureur de la République à Châteauroux.
Également venue du cabinet de Jean-Pierre Bel, Sophie Brocas, conseillère “administration et services publics”, est une ex-journaliste devenue haute fonctionnaire au ministère de l’Intérieur. Cette spécialiste de l’organisation territoriale de l’État a travaillé à deux reprises avec Pierre-René Lemas, place Beauvau, il y a dix ans, et récemment au Sénat. Autre fonctionnaire de l’Intérieur, Gilles Clavreul occupe à 39 ans le poste de conseiller “affaires territoriales”. Ancien élève de l’ENA, il s’occupait des carrières du corps préfectoral depuis 2008. Il a également été sous-préfet auprès du préfet des Hauts-de-Seine de 2002 à 2004.
Le conseiller chargé des relations avec le Parlement, Bernard Rullier, est un administrateur du Sénat, qui était jusqu’alors directeur adjoint du cabinet de Jean-Pierre Bel. Ancien secrétaire général du groupe PS au Sénat, Bernard Rullier est également passé par les cabinets Vaillant et Queyranne entre 1997 et 2002. La benjamine du pôle “Cabinet”, Constance Rivière, 32 ans, nommée conseillère “institutions, société et libertés publiques”, fait partie des brillants experts qui ont entouré le candidat Hollande durant la campagne. Protégée de Pierre Moscovici, Constance Rivière, ancienne élève de l’ENA, vient du Conseil d’État.

Pôle diplomatique
Traditionnellement très charpenté à l’Élysée, le pôle diplomatique s’appuie sur des hauts fonctionnaires chevronnés. Autour du “conseiller diplo” et sherpa G8, Paul Jean-Ortiz, on retrouve Philippe Léglise-Costa, un X-Ponts qui a débuté sa carrière au Monde avant d’entrer au Quai d’Orsay. Ancien conseiller technique d’Hubert Védrine, il était depuis 2008 représentant permanent adjoint de la France auprès de l’Union européenne. La conseillère “Afrique”, Helène Le Gal, est passée de 2000 à 2002 par le cabinet de Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie. Elle était depuis 2009 consule générale à Québec après avoir été sous-directrice d'Afrique centrale et orientale. Le conseiller “affaires stratégiques Asie”, Christian Lechervy, était directeur adjoint de la prospective au Quai d’Orsay. Ancien ambassadeur au Turkménistan, il a été conseiller de 2000 à 2002 au cabinet d’Alain Richard, ministre de la Défense de Lionel Jospin.
Le diplomate Emmanuel Bonne, en poste à la représentation française à l’ONU, spécialiste du Moyen-Orient, devient conseiller “Afrique du Nord, Moyen-Orient, Nations unies”. Le conseiller “Russie, Balkans, Amériques”, Fabien Penone, est un pur produit du Quai d’Orsay, qu’il a rejoint après l’ENA en 1997. Il était, depuis 2010, chef du service des relations extérieures de la Communauté et de l’Union à la direction de l’Union européenne. Quant au conseiller G8-G20, Matthieu Peyraud, il vient de la sous-direction des affaires économiques internationales du ministère des Affaires étrangères et a également été deuxième conseiller à Madrid.

Pôle “Économie-finances”
Trois conseillers ont été nommés au pôle “Économie et finances”. Sandrine Duchêne, jusqu’alors cheffe du département de la conjoncture à l’Insee, est la nouvelle conseillère “politique économique et finances publiques”. Elle a également été en charge de la sous-direction du service public de l’emploi à la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle. Le conseiller “politiques fiscales et sectorielles”, Hervé Naerhuysen, sorti de l’ENA en 2007, arrive de la direction générale du Trésor. Arnaud Oseredczuk, 40 ans, conseiller “financement de l’économie et euro” vient de l’Autorité des marchés financiers. Conseiller référendaire à  la Cour des comptes, sorti de l’ENA en 1998, il était affecté à la direction des enquêtes et de la surveillance des marchés de l’Autorité des marchés financiers, présidée par Jean-Pierre Jouyet.

Pôle “Politiques publiques”
Au sein du pôle “Politiques publiques”, on retrouve comme conseiller “culture et communication” l’incontournable David Kessler. Ex-conseiller de Lionel Jospin à Matignon, cet agrégé de philosophie, ancien élève de l’ENA, a notamment été directeur général du CNC, directeur de France Culture et conseiller auprès du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Son nom s’est imposé comme une évidence compte tenu de son parcours, de son expérience et de son engagement à gauche.
Dans le même pôle “Politiques publiques”, le professeur Olivier Lyon-Caen, chef du service neurologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, est nommé conseiller “santé et recherche médicale”. Patrick Vieu, ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire spécialiste des transports, est nommé conseiller “environnement et territoires”. Outre le cabinet de Jean-Pierre Bel au Sénat, passablement “pillé”, l’Élysée a également recruté au sein de l’Association des régions de France (ARF), présidée par Alain Rousset. Michel Yahiel, inspecteur général des affaires sociales, jusqu’alors délégué général de l’ARF, est nommé conseiller “travail, emploi, protection sociale”. Ancien DRH de la ville de Paris, il est passé dans les années 1990 par les cabinets de René Teulade et de Jean-Louis Bianco. 

Pôle “Presse et communication”
L’ARF perd également sa cheffe de cabinet, Claudine Ripert-Landler, qui rejoint le pôle “Presse et communication” de l’Élysée. Spécialiste des médias, ex-directrice générale adjointe du groupe Canal +, passée par les cabinets de Roger Fauroux et de Jean-Yves Le Drian au début des années 1990, Claudine Ripert-Landler est nommée conseillère “communication, stratégie, international”, tandis que Christian Gravel, également conseiller “communication”, s’occupe plutôt de la presse. Bras droit de Manuel Valls, Christian Gravel s’est imposé durant la campagne comme l’un des éléments les plus fiables et les plus efficaces de l’équipe de campagne de François Hollande. Autre arrivée à l’Élysée, celle de Paul Bernard, normalien de 35 ans, qui quitte la mairie de Paris pour devenir conseiller chargé des interventions et des études, sous l’autorité du conseiller politique Aquilino Morelle.

Alors que l’équipe élyséenne est quasiment au complet, la compagne du chef de l’État constitue aussi son propre cabinet. Valérie Trierweiller a déjà choisi son directeur de cabinet. Il s’agit d’un ancien journaliste, éditorialiste à RFI, et ami du couple présidentiel, Patrice Biancone.

Rédigé par Paris Info le 21/05/2012 à 17:34 | Commentaires (0) Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

Le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, annoncé mercredi par le secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas, comprend 34 membres, dont 17 femmes, ce qui correspond à la parité promise par le président François Hollande.


Découvrez ici le nouveau gouvernement
La liste des ministres du gouvernement Ayrault

Premier ministre : Jean-Marc Ayrault.
Ministres

    Affaires étrangères : Laurent Fabius ;
    Education nationale : Vincent Peillon ;
    Justice : Christiane Taubira ;
    Economie, Finances, Commerce extérieur : Pierre Moscovici ;
    Affaires sociales et Santé : Marisol Touraine ;
    Egalité territoriale et Logement : Cécile Duflot ;
    Intérieur : Manuel Valls ;
    Ecologie, Développement durable, Energie : Nicole Bricq ;
    Redressement productif : Arnaud Montebourg ;
    Travail, Emploi, Dialogue social : Michel Sapin ;
    Défense : Jean-Yves Le Drian ;
    Culture et Communication : Aurélie Filippetti ;
    Enseignement supérieur et Recherche : Geneviève Fioraso ;
    Droits des femmes, porte-parole du gouvernement : Najat Vallaud-Belkacem ;
    Agriculture et Agroalimentaire : Stéphane Le Foll ;
    Réforme de l’Etat, Décentralisation, Fonction publique : Marylise Lebranchu ;
    Outre-mers : Victorin Lurel ;
    Sports, Jeunesse, Education populaire, Vie associative : Valérie Fourneyron.

Ministres délégués

    Budget : Jérôme Cahuzac ;
    Réussite éducative : George Pau-Langevin ;
    Relations avec le Parlement : Alain Vidalies ;
    Justice : Delphine Batho ;
    Ville : François Lamy ;
    Affaires européennes : Bernard Cazeneuve ;
    Personnes âgées et Dépendance : Michèle Delaunay ;
    Artisanat, Commerce, Tourisme : Sylvia Pinel ;
    Economie sociale et solidaire : Benoît Hamon ;
    Famille : Dominique Bertinotti ;
    Personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti ;
    Développement : Pascal Canfin ;
    Français de l’étranger et Francophonie : Yamina Benguigui ;
    Transports et Economie maritime : Frédéric Cuvillier ;
    PME, Innovation, Economie numérique : Fleur Pellerin ;
    Anciens combattants : Kader Arif.

Rédigé par Paris Info le 17/05/2012 à 14:54 | Commentaires (0) Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest

François Hollande remporte la présidentielle avec 51,67 % des voix, contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy « Je porte toute la responsabilité de cette défaite », a affirmé Nicolas Sarkozy à 20h30 lors d'une intervention à la Mutualité à Paris.


Le septième président de la Ve République est socialiste. Trente et un an après François Mitterrand, François Hollande a remporté ce dimanche 6 mai 2012 le second tour de l'élection présidentielle. Le score semble sans appel, même si légèrement inférieur à celui que lui présidaient les instituts de sondage en fin de semaine.François Hollande a obtenu  51,67 % des voix, soit un score très proche de celui de son modèle Mitterrand en 1981 (51,7 %), contre 48,33 % à Nicolas Sarkozy. La participation électorale à peu près égale à celle du premier tour, à environ 81 %. « Nous sommes conscients de l'énormité de la tâche »Depuis un an, tous les sondages sans exception le donnaient perdant. Il n'a pas réussi à les faire mentir, victime de la crise économique, de l'anti-sarkozysme puissant qui régnait dans le pays, et d'une campagne électorale qui avait suscité des tensions au sein de sa famille politique.Après s'être entretenu au téléphone avec François Hollande, il lui a souhaité « bonne chance au milieu des épreuves. Ce sera difficile mais je souhaite de tout coeur qu'il réussisse ». Nicolas Sarkozy a demandé aux Français « de respecter le nouveau président. J'ai beaucoup souffert que l'institution que je représentais ne le soit pas ».

Rédigé par Paris Info le 07/05/2012 à 07:29 | Commentaires (0) Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest
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