Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a été mis en examen jeudi à Paris pour "complicité d'injure" pour avoir qualifié en 2012 de "fanatiques violents" le mouvement d'extrême droite Génération identitaire après son occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, a annoncé son avocat à l'AFP.
Sa mise en examen, qui fait suite à une plainte de ce mouvement, est presque automatique dans ce type de dossier, l'affaire se réglant ensuite devant le tribunal. "Harlem Désir ne regrette pas les propos qu'il a tenus et est confiant sur l'issue de la procédure", a déclaré à l'AFP Me Yves Baudelot.
Condamnant l'occupation, Harlem Désir avait alors demandé dans un communiqué "la dissolution de ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l'ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine". Il avait dénoncé un "acte de haine commis par des fanatiques violents".
Dans sa plainte, Génération Identitaire estimait que "l'imputation de 'fanatiques violents'" était "clairement injurieuse" et portait "atteinte à son honneur et à sa considération".
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/harlem-desir-mis-en-examen-pour-complicite-d-injure_1314831.html#2WUZIbDZSeKTpTlf.99
Le premier secrétaire du PS et député européen , Harlem Désir, a été mis en examen jeudi à Paris pour "complicité d'injure" pour avoir qualifié en 2012 de "fanatiques violents" Génération identitaire après son occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, a annoncé son avocat à l'AFP.Sa mise en examen, qui fait suite à une plainte de ce mouvement, est presque automatique dans ce type de dossier, l'affaire se réglant ensuite devant le tribunal. "Harlem Désir ne regrette pas les propos qu'il a tenus et est confiant sur l'issue de la procédure", a déclaré à l'AFP Me Yves Baudelot. Sa mise en examen, qui fait suite à une plainte de ce mouvement, est presque automatique dans ce type de dossier, l'affaire se réglant ensuite devant le tribunal. "Harlem Désir ne regrette pas les propos qu'il a tenus et est confiant sur l'issue de la procédure", a déclaré à l'AFP Me Yves Baudelot.
"Un groupuscule fanatique"
L'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, menée par environ 70 militants de Génération identitaire, émanation du Bloc identitaire, avait provoqué l'ouverture d'une information judiciaire. Plusieurs militants avaient été mis en examen.Condamnant l'occupation, Harlem Désir avait alors demandé dans un communiqué "la dissolution de ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l'ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine". Il avait dénoncé un "acte de haine commis par des fanatiques violents".
Dans sa plainte, Génération Identitaire estimait que "l'imputation de 'fanatiques violents'" était "clairement injurieuse" et portait "atteinte à son honneur et à sa considération".
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/harlem-desir-mis-en-examen-pour-complicite-d-injure_1314831.html#2WUZIbDZSeKTpTlf.99
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<<<De novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il est président de SOS Racisme, il est également salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel brut de 10 500 francs. Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux.
Harlem Désir aurait également bénéficié de la clémence de François Mitterrand : une amnistie concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme.>>>
Harlem Désir aurait également bénéficié de la clémence de François Mitterrand : une amnistie concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme.>>>